Il est un fidèle lecteur de notre journal. L’ancien ministre Hakim Ben Hammouda se souvient des moments où La Presse était sa fenêtre sur la Tunisie pendant trente ans passés à l’étranger. Pour lui, une institution comme La Presse doit être sauvegardée à tout prix.
« J’ai commencé à lire La Presse comme tous les Tunisiens, dès mon plus jeune âge, et j’ai grandi avec ce quotidien et ses différents suppléments. J’ai une relation très spéciale avec La Presse, d’autant plus que je viens de la ville de Jammal, la ville d’Amor Belkhiria, le directeur historique du journal. J’ai vraiment une histoire personnelle très profonde avec ce quotidien.
Je l’ai lu tout le temps, notamment via le site web, car j’ai passé 30 ans de ma vie à l’étranger. Lorsque des amis se trouvaient à Tunis, je leur demandais de me rapporter des journaux, en particulier La Presse. Je compare La Presse à de grands journaux mondiaux comme Le Monde, par exemple. Ce qui est intéressant, c’est la qualité de ses articles. Il y a un travail rédactionnel, ce n’est pas une simple reprise des articles des agences de presse. Il y a un effort de rédaction dans tous les domaines, en particulier dans le sport. La Presse a réussi à développer une capacité rédactionnelle, notamment dans le domaine de l’économie, et j’ai le plaisir de contribuer au supplément économique.
Les rédacteurs culturels font un suivi régulier et portent un regard très pertinent sur l’actualité cinématographique ou théâtrale. C’est l’un des rares journaux qui aborde également des sujets philosophiques. Il est important de souligner qu’après la révolution, le journal a renforcé sa page d’opinion, où l’on trouve des voix différentes qui donnent leurs analyses.
La Presse est un monument qu’il faut absolument préserver, qui a besoin d’aide dans les mutations que connaît le monde de la presse. Il doit conserver sa place qui a toujours été la sienne dans le paysage médiatique. »
*Ancien ministre des Finances et Directeur général de GI4T