La charte politique sera prête fin juillet 2019 : Un pacte national fédérateur

• Le ministre auprès du chef du gouvernement, chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, et le président de l’Iadh ont la charge de préparer cette charte appelée à corriger les malentendus et imperfections que l’on a eu à constater lors des trois scrutins enregistrés depuis 2011. Il s’agit notamment du financement de la campagne électorale, de la violence et des dérapages médiatiques.
• L’initiative à dimension sociétale et citoyenne n’a, bien évidemment, aucune prétention législative et ne prétend, en aucun cas, remplacer le rôle des institutions constitutionnelles ou indépendantes.
Le démarrage des concertations en vue de l’élaboration de la future «Charte politique» de moralisation des débats lors des confrontations électorales, dont le principe a été proposé par le chef du gouvernement, a vu, mardi, le ministre Fadhel Mahfoudh s’entretenir avec les représentants des partis politiques et ceux de la société civile dont le président de l’Institut arabe des Droits de l’Homme (Iadh) Abdelbasset Ben Hassen.
Le ministre auprès du chef du gouvernement, chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, et le président de l’Iadh ont la charge de préparer cette charte appelée à corriger les malentendus et imperfections que l’ont a eu à constater lors des trois scrutins enregistrés depuis 2011. Il s’agit notamment du financement de la campagne électorale, de la violence et des dérapages médiatiques.
Mahfoudh a indiqué que «tous les efforts sont déployés de manière à parachever l’élaboration de la charte avant la fin du mois de juillet.
Selon le ministre, il s’agit d’un «pacte national fédérateur», permettant de rappeler à la classe politique «les valeurs, les principes et les engagements fondamentaux pour la moralisation de la vie publique, le développement du discours politique et l’instauration des valeurs de modération, de dialogue et de concurrence loyale entre les différents protagonistes politiques durant les élections et en dehors de ces échéances».
A ce jour, la concertation a déjà impliqué plusieurs partis politiques, les instances constitutionnelles et indépendantes, les grandes organisations et des associations. Des experts nationaux et internationaux ont également été sollicités.
Lors de la réunion de mardi, le ministre a souligné le rôle primordial des médias dans la préservation de la scène politique à l’égard des dangers de la violence, de l’ostracisme et de la violation des principes de l’Etat de droit.
Il s’agit aussi d’agir à faire évoluer les mentalités, attitudes et comportements de manière à générer un climat politique qui garantisse le droit à l’expression libre et à la différence, tout en préservant en même temps le respect des institutions et la loyauté à la patrie.
Cette initiative à dimension sociétale et citoyenne n’a, bien évidemment, aucune prétention législative et ne prétend, en aucun cas, remplacer le rôle des institutions constitutionnelles ou indépendantes.
Et le ministre d’insister sur le fait que la charte en projet n’a aucune intention d’«instrumentalisation politique», indiquant qu’elle sera forte, en fin de parcours, de la signature des partis politiques et des parties civiles ayant participé à son élaboration, lesquels ont d’ailleurs mis l’accent sur l’aspect vital de cette initiative, appelant tous les médias à contribuer au succès de cette charte et à sa diffusion, afin de faire face à toutes les formes de violence politique aussi bien au niveau de la culture que de la pratique concrète sur le terrain de la confrontation des idées et projets.

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