Le nouveau projet vise à moderniser le système des changes et adopter le principe d’une démarche progressive visant à atteindre la phase de libéralisation totale des échanges financiers avec l’étranger, tout en préservant les équilibres macroéconomiques.
La cheffe du gouvernement, Najla Bouden Romdhane, a présidé au Palais du gouvernement à La Kasbah, une séance de travail ministérielle consacrée à la poursuite de l’examen du dossier de la révision du régime de change, qui s’inscrit dans le cadre des programmes nationaux de réforme annoncés par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires et de l’investissement.
Le Conseil a été l’occasion de passer en revue l’état d’avancement de l’élaboration du code des changes, soulignant l’importance de conjuguer les efforts de toutes les parties concernées dans le cadre d’un dialogue et d’une approche participative afin d’élaborer un code des changes répondant aux attentes des acteurs économiques pour impulser l’investissement, améliorer le climat des affaires et internationaliser les institutions afin de s’adapter à l’évolution technologique en plus de la numérisation des transactions financières avec l’étranger, selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement.
Pour une approche participative
Il convient de rappeler que ce nouveau projet vise à « moderniser le système des changes et adopter le principe d’une démarche progressive visant à atteindre la phase de libéralisation totale les échanges financiers avec l’étranger, tout en préservant les équilibres macroéconomiques », selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, l’adaptation de la législation des changes aux évolutions des législations nationales et internationales et la levée des différents obstacles entravant les échanges commerciaux et financiers des entreprises tunisiennes avec l’étranger.
Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouane Abassi avait déclaré le 4 janvier 2023 que le draft du code des changes a été soumis à la présidence du gouvernement, soulignant que cette loi permettra de libérer « progressivement » et « totalement » le dinar tunisien.