La Tunisie, un rôle de premier plan

L’histoire retiendra le rôle de premier plan qu’a joué la Tunisie dans la préservation de la stabilité et de la renaissance des peuples arabes lors de ce 32 è sommet arabe qui vient de se dérouler à Djeddah en Arabie saoudite. En effet, le retour de la Syrie dans le concert des pays arabes grâce aux efforts déployés par notre pays en vue de rapprocher le monde arabe et de trouver des solutions qui épargnent à la région les effets des crises internes à un moment où la nation arabe est affectée par la gravité des transformations mondiales qui augurent d’un nouvel ordre international doit nous interpeller quant à l’avenir du monde arabe à l’égard des défis qui se présentent et de la nécessité d’une vision prospective qui lui assurerait sa sécurité et sa souveraineté et qui servirait ses intérêts et ceux de ses peuples. Nous sommes appelés à jeter les bases d’une nouvelle vision qui reflète cette aspiration à unifier les rangs et de trouver les solutions aux questions litigieuses avec un haut niveau de responsabilité. Malheureusement, plusieurs questions sont restées en instance depuis des décennies et que les mutations internationales ont fini par compliquer davantage, ce qui a fait en sorte que notre action arabe commune a été incapable de composer avec ces défis au moment où nous sommes censés faire preuve de plus de résilience, de solidarité, de soutien et de complémentarité.
Comment dès lors demander aux autres, soutien et solidarité, sur des questions auxquelles nous n’avons aucune vision claires et sur lesquelles nous sommes toujours divisés ? N’est-il pas temps d’unifier les positions pour que la Palestine recouvre son droit, le Soudan retrouve sa sécurité, le Yémen sa stabilité et la Libye sa place ? Il est temps que les pays arabes reprennent entre leurs mains le pilotage de ses causes, sans plus attendre. Nous avons besoin d’une réelle volonté commune pour trouver les solutions qui dépassent l’étape du diagnostic à celle de l’action effective afin de transformer les menaces en opportunités, d’être capables de résister aux aléas internationaux et d’être à même de contenir la pression mondiale et d’interagir avec les différentes entités et différents acteurs, quel que soit leur force, sur un pied d’égalité.C’est pourquoi sans décisions pratiques pour mettre fin aux ingérences extérieures, sans définition des programmes et des projets à même de parvenir à la paix et la stabilité dans nos pays, sans feuille de route pour réaliser l’autosuffisance, pour atteindre la sécurité alimentaire, pour défendre la sécurité hydrique en tant qu’élément de la sécurité nationale arabe globale, notre union ne sera qu’un miroir aux alouettes.

Un commentaire

  1. Dr. E. Moudoud

    19/05/2023 à 22:55

    DEPUIS LA LUTTE POUR LES ‘INDÉPENDANCES’ …ET MALGRÉ TOUS LES CONFLITS DE ‘EGO’ SURTOUT AVEC L’ÉGYPTE DE NOTRE GAMEL…SI LAHBIB A PROUVÉ À LA TERRE TOUTE ENTIÈRE QUE LA POLITIQUE DES ‘ÉTAPES’ ÉTAIT LA MEILLEURE ‘STRATEGIE’ …QUAND ON N’A PAS LES MOYENS DE ‘DÉTRUIRE’ L’ENNEMI POUR REPRENDRE SA TERRE SACRÉE… SANS PERDRE SES VALEURS ‘ANCESTRALES’ D’HONNEUR …SAUF SI ON N’A PAS D’AUTRE CHOIX…COMME PENDANT LA GUERRE CRIMINELLE D’ALGÉRIE…

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