Ligue des champions — L’Espérance éliminée par Al Ahly: Le miracle n’a pas eu lieu !

Alors qu’ils étaient censés faire une réaction d’amour-propre, vendredi soir au Caire, les «Sang et Or» ont été l’ombre d’eux-mêmes, livrant l’une des pires prestations depuis le début de la saison.


Ils ont tout simplement raté leur sortie en Ligue des champions. Et même si on savait que la remontada était quasi-impossible, on exigeait d’eux le minimum requis, à savoir une prestation qui honore les couleurs du club. Sauf que Sedki Debchi et ses camarades étaient l’ombre d’eux-mêmes, livrant vendredi soir sur la pelouse du Stade international du Caire l’une des pires prestations depuis le début de la saison.

Pourtant, le public «sang et or», qui s’est montré plus tôt indulgent après la débâcle de la demi-finale, a tout juste demandé à Anis Boussaïdi et à ses joueurs qu’ils honorent les couleurs du club en assurant néanmoins la manière. Or, ce que nous avons vu de la part des hommes de Boussaïdi, les défenseurs notamment, est indigne de la part de footballeurs professionnels endossant le maillot d’un grand club de la trempe de l’Espérance de Tunis.

Une défense flottante, une attaque stérile…

Conscients de leur suprématie, prouvée par leur démonstration de force une semaine plus tôt à Radès, les Ahlaouis ont abordé la demi-finale retour de la C1 africaine comme une séance d’entraînement, à la limite un match d’application.

Au départ, ils n’ont pas voulu mettre la pression sur leur hôte, mais ont vite compris qu’ils ont largement les moyens de faire plaisir aux supporters venus les encourager en leur offrant un but pour le plaisir.

Et quand la machine ahlaouie décide d’accélérer, la défense espérantiste était incapable de l’arrêter, à commencer par le premier rideau défensif assuré pourtant par Fousseny Coulibaly. Servi justement dans le dos de Coulibaly par Percy Tau, Hussein El Shahat s’est permis d’accélérer sur la gauche, dribblant Mohamed Ben Ali, le prenant de vitesse avant de se trouver nez à nez avec Sedki Debchi, auteur d’une mauvaise sortie, ce qui lui a valu de se faire lober par l’ailier ahlaoui. Un but qui témoigne de la fragilité d’une défense espérantiste qui, encore une fois, a été flottante, y compris son axe central qui n’a pas eu le temps de réagir, car complètement dépassé par les évènements.

Le compartiment offensif n’a pas été meilleur non plus. Une attaque stérile incapable de créer le moindre danger. Résultat des courses : une sortie de la Ligue des champions par la petite porte pour les hommes d’Anis Boussaïdi. Au final, le miracle n’a pas eu lieu. En ne se faisant pas corriger par une nouvelle raclée, l’Espérance a évité le pire.

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