CA : Un bon coup à jouer

 

Poussés par la concurrence, les joueurs ont souvent rendu des copies conformes à leur statut ces derniers temps. L’espoir est donc permis aujourd’hui à Béja.

Le dauphin clubiste se déplace cet après-midi au Boujemâa Kmiti de Béja pour y croiser les Cigognes, vainqueurs de la Coupe de Tunisie après un match âprement disputé face à l’EST. Le play-off en est donc à sa 8e journée, une ronde capitale pour un CA qui veut maintenir la pression sur le leader étoilé, tenu en échec à deux reprises récemment. Et pour rester dans le sillage de l’ESS, le CA doit capitaliser et valoriser ce qui doit l’être. Pas évident vu le niveau affiché par l’OB de Jamel Khecharem, alors que le CA de Saïd Saïbi rassure mais il lui manque encore ce match référence qui le fera définitivement décoller au classement. Match gala pour l’OB (grande affluence attendue) et rencontre capitale pour le CA (course au titre). Cet après-midi, les Tunisois savent qu’un succès à Béja leur permettra de garder l’USBG, l’USM et l’EST dans le rétroviseur, tout en talonnant le leader avant d’en découdre avec lui. Gagner coûte que coûte donc, quels que soient la méthode pour laquelle va opter le coach, le plan prôné et les dispositions des acteurs du jeu. Favoriser le collectif avant tout ? Pour autant, les joueurs du CA ne sont pas condamnés à servir la cause collective au détriment de leurs prestations personnelles.

Individualités en verve

Comme le martèle souvent le coach lors des répétitions, chacun doit trouver dans les consignes collectives la place pour exprimer sa propre capacité. Et ainsi, même si cela peut sembler paradoxal, la mise en place d’un collectif au CA, ces derniers temps, a permis l’éclosion des individualités les plus douées : l’attaquant Hamdi Laâbidi a retrouvé du mordant. Chiheb Laâbidi, Ghandri, Kossi et Ali Amri affichent également une forme actuelle bien meilleure qu’en début d’exercice. Bref, ces individualités brillent actuellement dans un cadre collectif, et telle pourrait être actuellement la devise de Saïd Saïbi.

D’ailleurs, les statistiques clubistes appuient ce constat: titulaires, remplaçants, attaquants ou milieux de terrain… Le danger vient de partout. En clair, c’est bien la preuve que l’équipe ne dépend plus des performances d’un seul homme, mais puise sa force dans la notion de groupe, dans l’équipe. Aujourd’hui, comme entrevu face au tenant, la victoire a été construite, appliquée et rationnelle. Quand les hommes de Saïbi parviennent à prendre le jeu à leur compte, le panache est au rendez-vous. Mais cette équipe n’est pas faite pour l’offensive à tout-va, et c’est pourquoi elle a calé à Ben Guerdane. En responsabilisant donc chaque joueur, le plateau technique pourrait exploiter au maximum son effectif. Saïbi devra composer avec quelques absences de taille dont Ghandri et Agrebi, mais les clubistes retrouvent Taoufik Chrifi.

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