L’opération de ratissage entamée par les garde-côtes et la Protection civile dans la zone du sud-est n’a pas cessé depuis le mercredi 3 juillet lorsque l’embarcation ayant à son bord 86 migrants, en provenance de Libye, a fait naufrage.
Des pêcheurs zarsissiens l’ont repérée et ont alerté la Garde nationale maritime. Un Ivoirien et deux Maliens ont été secourus et hébergés provisoirement par le Comité du Croissant-Rouge à Zarzis. Les autres se sont noyés. Les premiers jours du drame, les vagues provoquées par un vent chaud provenant du Sahara ont rejeté les cadavres au large durant toute une semaine .
Ce n’est qu’à partir de mardi dernier que plusieurs dépouilles ont été repérées et repêchées sur les côtes de Ben Guerdane, Zarzis et Djerba.
Certains cadavres ont été enterrés dans le cimetière de Zarzis. Une trentaine de ces migrants sont encore portés disparus.
Par ailleurs, plusieurs autres tentatives de migration clandestine pour l’Italie, ces derniers jours à partir des côtes zarzissiennes, ont été déjouées par la Garde maritime.
Dhaou MAATOUG
