Bac 2023 | Deuxième jour : Le moral encore au plus haut !

 

Tout comme la philo, les dissertations du deuxième jour sont jugées faciles à traiter. Algorithmes et éducation islamique semblent être à la portée de tous, témoignent les candidats. Bonne continuation!

Après avoir vaincu le trac du premier jour de l’examen, les candidats sont plus que jamais convaincus que le bac est à la portée de tous ceux qui ont travaillé dur au cours de l’année pour en arriver là ! En ce deuxième jour, des élèves ont quitté le lycée soulagés pour avoir passé l’épreuve, une épreuve jugée sans surprise et facile.

Sur un air d’optimisme

Jeudi 8 juin, il est 10h15. Au seuil du lycée du Bardo, des parents s’impatientent de voir venir leurs enfants. Le regard analytique, ils tentent de lire sur leurs visages une expression qui trahirait leur appréciation…

Yassine Badroune et Sarra Khalil sont inscrits en section Informatique. Ils quittent l’enceinte du lycée l’air décontracté. «Nous avons en tout cinq chapitres qu’il faut réviser en bonne et due forme. Du coup, l’examen que nous venons de passer était prévisible, voire accessible à tous. Les quatre premiers exercices étaient faciles à résoudre. Seul le quatrième exigeait plus de concentration et de réflexion », indique Yassine. De même pour Sarra qui considère que l’examen était à la portée.

« La logique est toute simple : si tu travailles convenablement, tu t’y retrouves aisément. En effet, les quatre premiers exercices ont porté sur des questions basiques que nous avons reprises des centaines de fois tout au long de l’année scolaire. Même le dernier exercice qui semblerait quelque peu compliqué n’avait rien de sidérant », poursuit-elle.

Après Yassine et Sarra, Molka Tebaï et May Teborski, inscrites au baccalauréat section Lettres, viennent de sortir du lycée, l’air détendu Elles ont passé l’examen d’une matière secondaire mais dont l’impact sur la moyenne générale pourrait être salvateur. « Nous venons de passer l’examen en éducation islamique. Il s’agit d’une matière calculée sur la base de coefficient un certes, mais qui pourrait étoffer la moyenne générale ou combler un petit déficit d’une note d’une matière de base », souligne Molka qui trouve l’examen à la portée de tous. La dissertation a porté sur les thèmes du monothéisme, de l’universalité et de la législation. Celle de la philosophie, passée au premier jour du bac, semblait à la portée des littéraires. «La méthodologie étant claire et les données parfaitement assimilées, l’élève n’a qu’à exploiter, à bon escient, son background», résume May, sûre d’elle-même.

Un deuxième défi relevé !

De leur côté, Tasnim Mabrouk et Dalia Chérif, elles aussi des candidates littéraires, après s’être réjouies de l’accessibilité de l’épreuve de philo, ont dû reprendre le chemin du lycée l’après-midi pour passer l’examen d’une matière optionnelle qu’est la langue espagnole.

A sa sortie du lycée, en ce deuxième jour, Tasnim semble plus rassurée que Dalia.

« Certes, l’examen était facile. Néanmoins, une fois sortie, je me suis rendu compte que je me suis leurrée dans la partie débat », indique Dalia, affichant un sourire amer. «L’examen d’éducation islamique que nous venons de passer était facile. Seul bémol : nous avons étudié le même chapitre en philo. Du coup, j’ai traité le thème selon une logique philosophique bien qu’au début j’aie eu des doutes », indique Tasnim qui ménage toutes ses craintes pour l’examen de langue et littérature arabes. «Je suppose que l’examen serait difficile, puisque celui de philo était à la portée. Ce ne serait pas, tout de même, du gâteau pour les deux matières de base…», estime-t-elle, sur un ton timoré.

Voilà, somme toute, un deuxième défi relevé. Les candidates s’apprêtent à cueillir les fruits d’une année de travail acharné et boucler ainsi tout un cursus de l’enseignement de base et secondaire. Ils sont redevables du travail, de la discipline et de l’assiduité. Cela dit, ils ont aussi besoin que la chance soit de leur côté. Bonne chance à nos candidats !

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