CAN-Demis : les fennecs piègent les eagles : L’Algérie à la folie !

Grâce à un coup franc magistral de Riyad Mahrez sur le gong, l’Algérie s’est imposée face au Nigeria au stade international du Caire (2-1). Les Fennecs retrouveront le Sénégal vendredi en finale de la CAN.

Surexcité, Djamel Belmadi préfère s’asseoir pour tenter de se calmer alors que le temps réglementaire est terminé depuis une seconde. Le banc algérien, lui, est debout. Tout le monde fixe Riyad Mahrez qui pose son ballon à 20 mètres des buts de Daniel Akpeyi. L’ailier de Manchester City recule, souffle un bon coup et envoie un coup franc magistral dans la lucarne. Fin du match.
L’Algérie retrouve la finale de la CAN, 29 ans après sa dernière finale qui s’était terminée par une victoire face au Nigeria. Riyad Mahrez n’était pas encore né.

Troost-Ekong plus efficace que Bounedjah
Ighalo, Iwobi, Chukwueze, Musa. C’est peu dire que le Nigeria débarque dans cette demi-finale avec l’envie de jouer vers l’avant. Sauf que cette envie a vite été bouffée par la mise en place tactique des Algériens qui décident de prendre le jeu à leur compte. Résultat, ce sont les Fennecs qui se montrent les premiers dangereux sur un centre parfait de Youssef Blaïli que Baghdad Bounedjah reprend de la hanche au second poteau (6e). Un raté qui n’empêche pas l’attaquant d’Al Sadd de continuer ses efforts et de buter sur Daniel Akpeyi (29e). Et quand ce n’est pas Bounedjah qui fait trembler les supporters du Nigeria, c’est Ramy Bensebaini qui fait parler son jeu de tête en envoyant un énorme coup de casque qui frôle la barre transversale (15e). Bousculés, les hommes de Gernot Rohr n’arrivent pas à ressortir le cuir et ne pénètrent dans la surface adverse que sur des coups francs lointains.
Et à force de souffrir, les Nigérians finissent par lâcher les armes. Intenable depuis le coup d’envoi, Riyad Mahrez déborde sur le côté avant de centrer pour… William Troost-Ekong qui trompe son propre gardien (1-0, 40e). Cruel, mais pas démérité.

Mahrez plus fort que la VAR
Impossible de savoir ce qu’a bien pu dire Gernot Rohr dans le vestiaire durant la pause. Mais une chose est sûre, son Nigeria n’est pas revenu sur la pelouse avec le même visage.
Un changement d’attitude qui a eu le mérite de tendre les Algériens, mais qui n’a pas vraiment permis aux Nigérians de se montrer réellement dangereux, à l’image d’une frappe toute molle et bien à côté d’Alex Iwobi (58e). Jusqu’à cette frappe puissante d’Oghenekaro Etebo qu’Aïssa Mandi, surpris, repousse d’un bras très légèrement décollé. Suffisant pour que l’arbitre, après consultation de la VAR, ne siffle un penalty qui paraît sévère.
Un cadeau qu’Odion Ighalo accepte avec plaisir en envoyant le cuir au fond des filets (1-1, 71e). La suite ? Une nouvelle frappe d’Alex Iwobi que Raïs M’Bolhi capte facilement (82e). Un parpaing de Henry Onyekuru en tribunes (87e). Un joli mouvement de l’Algérie qui se conclut par une frappe de Sofiane Feghouli au-dessus (88e). Une praline d’Ismaël Bennacer qui rebondit sur la transversale (91e). Et ce bijou de Riyad Mahrez sur coup franc qui donne la victoire à l’Algérie sur le gong (2-1, 90e+4).

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