Mongi Ben Brahim : « Il nous manquera… »

L’ex international pense que le décès du Président Essebsi devrait pousser les Tunisiens à s’unir davantage et à atténuer leurs dissensions

Mongi Ben Brahim, sans doute ému, n’a pas caché sa consternation. Il commente le décès du Président Caïd Essebsi :« C’est un jour triste, c’est un événement marquant, c’est la volonté divine on ne conteste pas. Je suis très ému, j’ai une considération pour la personne de Béji Caïd Essebsi, proche des soucis et des ambitions des Tunisiens et un homme politique qui a beaucoup donné à son pays et au paysage politique tunisien. C’est aussi une mauvaise nouvelle pour d’autres pays qui ont décrété le deuil pendant des jours. Je retiens du décès du Président Essebsi une leçon importante : il faudra qu’on s’aime quand on est vivant et non juste après la mort. On peut être en désaccord sur des questions politiques, c’est un bon indicateur de la maturité d’une société, mais cette différence ne doit pas se transformer en énergie destructrice et en haine propagée. Malheureusement, le départ du Président est une chose pénible à vivre, mais la vie devra continuer. Cet homme aimait son peuple, il part durant son mandat et après des élections. Pour quelqu’un qui a longtemps vécu parmi son peuple, qui a partagé ses moments de bonheur et de malheur, la tristesse, l’affliction sont aussi importantes que la valeur de ce grand monsieur Béji Caïd Essebsi qui était également un passionné de sport et a été proche des clubs tunisiens, pas forcément les clubs qu’ils aimaient. On a vu aussi qu’il ne ratait pas la moindre occasion pour honorer les sportifs tunisiens qui se sont illustrés. Bref, je dirais que c’est une énorme perte. Il nous manquera. Nous, Tunisiens, devons nous aimer, nous respecter et tout faire pour protéger ce beau et cher pays, qu’est la Tunisie. Rien ne vaut la solidarité et l’union sacrée dans ces moments douloureux», a-t-il conclu.

 

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