Le CSS remporte le cinquième trophée de son histoire : Beaucoup de leçons !

Du réalisme et de la patience de Nebojsa, à l’excitation de Benzarti et de ses joueurs qui ont mieux joué, la finale a souri au plus sobre.

C’est une finale «pauvre tactiquement». C’est même un match à oublier tellement le CSS et l’ESS étaient loin d’une prestation digne de leur prestige. C’est vrai qu’il y a eu quelques occasions, notamment à l’actif de l’ESS (deux poteaux et une domination nette en seconde mi-temps), mais en même temps, que d’imprécision, que de mauvaises passes et que d’actions hâchées. Vous diriez début de saison et jambes lourdes? En partie, c’est défendable, mais avouez aussi que c’est le manque de tact et de qualité même pour des joueurs de métier comme Chikhaoui, Lahmar, Hannachi, Marzouki ou Chaouat.
Une finale doit être gagnée, et le CSS l’a fait à l’usure et au terme d’une énorme partience. A l’image de son entraîneur Nebouja, beaucoup plus calme et plus «affectif» envers ses joueurs que Benzarti. Encore une fois, les tirs au but jouent un mauvais tour à Benzarti qui a misé sur la supériorité athlétique des siens, et cela s’est confirmé en deuxième mi-temps. L’impact exercé par Kechrida et Ouannès sur les couloirs, la puissance de Baayou et de Methnani ont permis aux Etoilés de prendre des mètres en plus et de posséder plus la balle. Et les balles arrêtées ? Les Etoilés de Benzarti vont regretter cet incroyable nombre de balle arrêtées mal tirées. Comme ils regretteront ces occasions faciles de Laâribi (très farfelu). Le CSS a subi le jeu, a tout fait pour arriver aux tirs au but. Et ça n’a pas été facile, c’est une leçon d’abattage, de force dans les tacles et les duels défensifs, et faute de joueurs percutants devant, le CSS a trouvé les ressources pour résister et mettre en doute son adversaire.

Bien mérité
Le temps passait, Benzarti et ses joueurs s’énervaient et voulaient passer par les couloirs, mais manquaient de précision. Le temps passait, le CSS ne perdait pas les pédales, cherchait des contres mal gérés mais qui permettaient à H’nid et Amamou (quelle charnière !) de respirer. La clef de cette coupe gagnée ?
C’est sans doute un Dahmane percutant dans les tirs au but (tout comme Bdiri), malgré la naïveté de Jelassi et Bekir (qui ont raté le KO et joué avec le feu). Le CSS l’a mérité grâce à sa générosité et la qualité de son bloc défensif. Ils étaient «relax» et chanceux, oui, contrairement à une ESS qui a mieux joué, mais qui manquait de tact, et de sang froid à l’image de son entraîneur Benzarti. Cette ESS peut gagner si elle se libère plus. Le CSS peut alors bien démarrer sa saison.

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