Pour la première fois, les cortège du premier mai ont vu surgir une nouvelle arme de lutte et de militantisme pour une Tunisie plus équitable. Il s’agit du foulard bariolé porté généralement par les femmes rurales et, depuis l’accident tragique de samedi dernier qui avait coûté la vie à 12 ouvrières agricoles, est devenu symbole de « la lutte des classe » chez les militants d’extrême gauche.