Le CAB perd pour la septième fois consécutive en championnat.
C’est à ne plus rien comprendre! Les mots manquent pour expliquer une pareille situation. C’est la bérézina ! Le CAB ne perd plus par la plus petite marge.
Contre le ST, la défense «jaune et noir» a pris l’eau, encaissant trois buts. C’est un véritable camouflet ! Malgré une domination territoriale, très stérile du reste, les camarades de Yaken ont été piégés par des Stadistes, très habiles dans les contres.
Et désormais et comme d’habitude ils ont été incapables de percer la défense adverse. Déjà face à l’ESS, lors de la journée précédente , ils ont montré leurs limites offensives . Samedi dernier , ils n’ont fait que confirmer cette défaillance au niveau de l’attaque. Avec ou sans Wattara, l’inefficacité persiste.
Attaque famélique
Deux buts seulement ont été marqués au cours de ces sept défaites d’affilée ! Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est que l’on se permet le luxe de se passer des services de Thamri, Mejri et Ben Choug, tous les trois sanctionnés par la direction du club. Avec les départs de Saïdani et Ounalli lors du mercato d’hiver, et Belarbi à l’intersaison, l’équipe est tout simplement vidée de sa substance. Et quand on sait que certains jeunes, purs produits de l’école nordiste, sont partis sous forme de prêts vers d’autres clubs, notamment divisionnaires, il est logique qu’on ne peut plus recourir à des doublures valables. Le banc des remplaçants ne fait plus alors que de la figuration ! Et pourtant, les responsables du CAB ont, en permanence, répété qu’ ils préparaient une équipe compétitive pour les années à venir. On constate malheureusement qu’ à ce rythme, on craint le pire, à savoir le maintien parmi l’élite dès la saison prochaine.
Il est urgent au CAB de faire une autocritique et mettre les choses au clair. La question qui se pose et qui s’impose : pourquoi en est-on arrivé là ? Tout le monde, dans la large famille cabiste, possède la réponse, mais on fait mine de ne pas déterrer les vraies raisons de cette situation inédite ou au mieux, on le fait savoir à demi-mots …Vaste sujet !