Stade Olympique de Gabès. Temps ensoleillé. Pelouse moyenne. 1.500 spectateurs environ. Arbitrage : Haythem Guirat
ASG : Debchi, Aloui, Chaouech, Ghouma, Bouslimi, Maâouani (Zrelli), Saïdi (Jerbi), Khlij, Médina, Dramé, Michaelo, Abdelwahed
CSHL : Bahi, F. Meskini, Boulaâbi, Mabrouk, Kanzari (Bouzid), Ben Rajeh, Aboud, Jalel, Massamba, Marcelline Koukpo, Khaloui (Boubacar Sangaréy)
L’empoignade a été très rude et fort musclée, hier, entre l’ASG et le CSHL qui, la semaine écoulée, ont pratiquement baissé les bras concernant leur maintien en Ligue 1 après la détaite à Monastir par 3 à 1 et le match nul insipide du second avec le CSS à Hammam-Lif même.
Une perche inattendue tombant du ciel qui leur a été tendue au moment opportun à quatre journées de la fin et qu’il fallait à tout prix saisir dans une rencontre à quitte ou double.
Hatem Missaoui, qui a aligné son équipe type si l’on excepte Tarek Kodhaï, resté sur le banc, et Hédi Mokrani qui a été obligé au tout dernier moment de ne pas compter sur le duo clé de l’entrejeu Agrebi-Hedhli, sont donc entrés d’emblée dans le vif du sujet. On a eu ainsi droit à une première mi-temps fort animée, avec des essais de part et d’autre, mais si les occasions ont été plus nombreuses du côté gabésien (Bouslimi 3’, Médina 17’ et Michaelo 44’), elles ont été plus nettes et plus dangereuses côté hammam-lifois avec un tir très puissant et bien ajusté de l’attaquant béninois Marcelline Koukpo, détourné d’extrême justesse par un Debchi très attentif en corner (25’) et une autre frappe dans la zone de vérité non moins précise qui échoua toutefois sur le poteau gauche des buts gabésiens (39’).
Le manque de réussite devant les buts a été encore plus perceptible en seconde période avec des percées concentrées essentiellement sur les flancs pas concluantes.
Après plus de 75 minutes de jeu brouillon, avec beaucoup d’actions mais toujours très peu de véritables occasion, allions-nous assister à un dernier quart d’heure où les deux entraîneurs joueront le tout pour le tout ? Pratiquement non. S’il y a eu de la bonne volonté, de l’engagement et une nette domination des débats de la part des protégés de Hédi Mokrani, ceux-ci ont buté sur un repli massif des hommes de Hatem Missaoui et une option pour un jeu en contre pas très tranchant et pas très pesant. Avec ce match nul en fin de compte qui ne fait pas l’affaire des deux équipes (mais qui préserve quand même leurs chances de s’en sortir après la défaite du SG à Bizerte), il va falloir faire le plein de points dans les trois derniers matches.
Hédi JENNY
