Accueil Sport finale c1 l’est ramène un 1-1 de rabat contre le wac : L’art de bien gérer…

finale c1 l’est ramène un 1-1 de rabat contre le wac : L’art de bien gérer…

Le 1-1 de Rabat est sans doute un bon résultat à prendre pour l’EST de Chaâbani. Pour une finale aller, et devant une équipe marocaine aussi motivée comme le WAC et dirigée par un Benzarti qui connaît tout de l’EST, marquer en déplacement est quelque chose d’important. D’ailleurs, on ne peut pas parler de finale scellée, ou d’un titre acquis. Il reste une seconde mi-temps à Radès. Ce sera un autre match, mais soyons aussi équitables envers Chaâbani et ses joueurs : ils restent sur une dynamique «terrible» de résultats positifs. Cette édition 2019, ils la dominent en long et en large depuis le début. Pour un tenant du titre, c’est une dure mission que de le faire. C’est même atypique. On ne comprend pas alors cette frustration et ces critiques acerbes et parfois naïves envers Mouîne Chaâbani.
On lui reproche son attitude défensive en deuxième mi-temps, on lui reproche ses changements tardifs, alors que le WAC évoluait à 10. C’est défavorable oui, mais quand vous jouez en déplacement, un 1-1 est nettement meilleur qu’une défaite.
Les joueurs du WAC, emportés contre Gricha (l’arbitre du match), étaient survoltés et menaçaient facilement les bois de Ben Chrifia. Prendre des risques et se découvrir derrière auraient pu se retourner contre l’EST.

Le calme et la confiance
A Radès, ce sera un autre match, c’est plus que clair. Et l’EST, en cette version «cynique» et peu spectaculaire pour certains, gagne et sait comment gagner… Elle a des joueurs motivés, elle est souvent chanceuse quand ça va mal (et la chance vient au secours du plus fort), et surtout elle est confiante.
Rien qu’à voir le bloc défensif et la synchronisation entre défenseurs et milieux, ainsi que le placement, on peut mesurer l’apport de Chaâbani.
L’EST sait défendre en bloc, réduire les espaces et étouffer les créateurs de l’adversaire (énorme travail de Kom et Coulibaly).
Ce vendredi, le WAC, à l’image de Benzarti, va prendre des risques (c’est inné chez l’entraîneur tunisien et c’est une obligation). Et ça peut faire l’affaire d’une EST qui a tous les moyens de conserver son bien.
Son public doit être moins sceptique et plus solidaire envers ses joueurs et son entraîneur.

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