Accueil A la une Ouverture de Tabarka Jazz Festival : Du jazz mandingue, l’histoire commence

Ouverture de Tabarka Jazz Festival : Du jazz mandingue, l’histoire commence

La ville de Tabarka s’est parée de ses plus beaux atours pour la nouvelle édition du Tabarka Jazz festival. Une édition qui célèbre le 47e anniversaire de la création de ce festival qui a fait de cette ville une destination Jazz par excellence.
Rien qu’à se promener dans le centre-ville, tout le monde se prépare à recevoir les festivaliers, une clientèle spéciale qui aime flâner sur la Marina, ou du côté des Aiguilles, qui s’attablent aux petits restos de la place principale, sirotant un thé au café des Andalous…des festivaliers qui aiment Tabrarka… qui aiment le Jazz et qui ne bronzent pas idiots !

Pour cette édition de relance, le ministère du Tourisme et L’Association du développement culturel de Tabarka ont mis les bouchées doubles. Avec une réception à l’honneur des invités, des artistes et des médias a été organisée dans une des plus belles structures hôtelières de la région.  Et c’est à l’occasion qu’un point de presse convivial a eu lieu avec le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, durant lequel quelques déclarations de poids ont été annoncées. René Trabelsi a annoncé la réouverture de l’aéroport de la région en 2020 pour faciliter l’arrivée des touristes européens et maghrébins. Tabarka qui regorge cet été  de visiteurs avec  les hôtels qui annoncent «complet» a signalé une augmentation de 10% en termes d’arrivées et de 14% en nuitées. Il déclare, enthousiaste : «Nous voudrions booster le secteur de l’animation en organisant, entre autres, des soirées tuniso-algériennes…». René Trabelsi a tenu aussi à assister au concert d’ouverture avec tout son staff, une manière d’insister sur la valeur intrinsèque du festival comme l’un des atouts majeurs de la région.

A l’occasion du démarrage du Tabarka jazz Festival, un point de presse convivial a eu lieu avec le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, durant lequel quelques déclarations de poids ont été annoncées.

A 21h30, c’est l’heure du concert, à la Basilique, lieu mythique du festival, avec une ouverture aux sonorités afro-jazz. Le guitariste et chanteur Moh Kouyaté a dressé un pont entre les sources mandingues jazz et les inspirations blues. Durant plus d’une heure trente minutes, cet artiste aux influences colorées a enchaîné les morceaux dans la pure tradition de la musique africaine. Né d’une famille de griots, maniant si bien le Balafon que la guitare, il dessine de nouveaux contours d’un jazz narrateur, novateur mais sans rupture. Son écriture est fluide, son style est limpide, son originalité réside dans ce retour aux sources africaines et les passages sans équivoque pour standard blues et jazz qui «swingue» par moments et qui dorlote en d’autres.

Le public de Tabarka, comme s’il retrouvait ses repères, était en parfaite communion avec l’artiste, la musique l’entraîne dans une danse continue, il avance au bord de la scène échange avec Moh Kouyaté qui était en parfaite synergie avec lui.

Le démarrage de Tabarka Jazz Festival 2019 s’est fait dans la douceur et la sérénité. Porté à bras-le-corps par ceux qui se sont activés pour le mener à terme.

Un blason qui retrouve son éclat et qui se poursuivra jusqu’à la fin de la semaine avec une programmation qui attire et rassure.

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