Almar’à est l’orchestre des femmes méditerranéennes contre tous les préjugés. Créé en 2017, il est composé de treize femmes, en provenance de neuf origines géographiques différentes. Il est aussi le premier orchestre de femmes arabes et méditerranéennes, né en Italie.
Almar’à est un mot arabe qui signifie «femme avec dignité», et se traduit par un arc-en-ciel musical né de l’intégration sociale, une délicate polyphonie féminine qui devient une merveille culturelle.
«Rim Almar’à» est leur premier single, accompagné d’une vidéo réalisée par Francesco Cabras, une pièce qui appartient à la tradition arabe tunisienne tout en gardant sa langue, retravaillée à la fois dans le texte et dans les arrangements avec un son unique, qui se déplace magiquement dans tous les pays de la Méditerranée, grâce à la musique arabe, classique et jazz.
Almar’à est né grâce à la collaboration entre la «Fondazione Fabbrica Europa» et le Centre socioculturel tunisien Dar Tounsi, avec la coordination artistique de Ziad Trabelsi de l’Orchestre de Piazza Vittorio.
Une musique pour la paix, la culture et l’éducation : tel est l’objectif de l’Orchestre des femmes méditerranéennes. Fondé il y a 10 ans par des artistes d’horizons différents qui adhèrent fermement à des objectifs humanitaires, se dépensant dans un véritable dialogue qui part d’une vraie prédisposition à l’écoute de l’Autre, avec un rôle actif dans les contextes socioculturels, pour la construction de la paix.
Almar’à serait ainsi le témoin d’une métaphore de la communauté des femmes qui, dans leur identité, ont la capacité de se rassembler, d’écouter pour mieux partager et échanger différentes façons de penser.
«Dans nos événements, nous parlons toujours de ces valeurs, y compris la diversité des genres, en particulier dans un contexte comme celui du bassin méditerranéen, où ces droits naturels des femmes ne sont pas toujours garantis. En plus d’un répertoire classique, nous proposons depuis des années un répertoire raffiné intitulé “Musique cultivée en Méditerranée”, fait de danses, parce que la danse est l’emblème du partage, un chemin que l’on retrouve dans toutes les cultures et religions».
L’Orchestre des femmes méditerranéennes s’exhibe dans divers théâtres du bassin de la Méditerranée, avec la promotion de projets assez spéciaux et originaux.
