A noter également le nouveau record pour Lajili( 50m brasse)
Des nageurs tunisiens ont participé au championnat de France organisé du 12 au 15 décembre à Angers. La palme est revenue à Ayoub Hafnaoui qui s’est classé en deuxième position au 1.500 m en remportant ainsi une médaille d’argent. Il a couvert la distance en 14’ 36’’ 12 ( cinquième temps mondial).Hafnaoui a confirmé son talent. Il a pulvérisé son record personnel sur 1.500 m en l’améliorant de 23 centièmes et pourtant, il est encore au début de la saison. De plus, il a pris le meilleur au cours de cette course sur un champion olympique en eau libre. Ce qui prouve bel et bien qu’il est en mesure de réaliser des chronos mondiaux. La FTN en est consciente. « Toutefois, on attend encore à ce que la tutelle lui consacre le budget nécessaire afin qu’il entame la préparation aux J O de Tokyo 2020», a fait savoir le directeur de l’élite, Sami Achour.
Parallèlement à sa belle performance au 1.500 m, Hafnaoui a réalisé un bon chrono au 800 m, soit 7’ 42’’ 60.
Un nouveau record national
De son côté, Adnène Béji, bien qu’il se soit classé à la cinquième place au 50 m brasse, a battu le record national de 50 m brasse avec un chrono de l’ordre de 27’’37. L’ancien record était de 27‘‘44. Il a également réalisé une belle performance au 100 m brasse en couvrant la distance en 59 ’’62. Son équipier Wassim Elloumi a réalisé dans la même course 1 minute 36 centièmes.
Des performances prometteuses
Les autres nageurs ont réalisé, selon Sami Achour, des performances fort prometteuses. Inès Barbouche a couvert le 100 m dos en 1’ 3’’ 2. Mohamed Ali Chaouichi, qui revient d’une blessure, a nagé le 100 m crawl en 49 secondes 54 centièmes. Yacine Saffar a réalisé 24 secondes 90 centièmes sur 50 m papillon et Mehdi Laâjili, champion d’Afrique, a couvert le 400 m en 3’42’’ 18 et le 200 m dos en 1’45’’68. Nos nageurs ont prouvé qu’ils sont sur le bon chemin. Avec une préparation plus poussée, ils seront en mesure de glaner beaucoup de médailles au championnat d’Afrique devant se dérouler au mois d’avril.
Salah KADRI
