
La FTF a décidé d’accorder aux arbitres un régime professionnel. Certains d’entre eux seront mis à plein temps à la disposition de la DNA qui sera directement leur employeur avec un versement d’un salaire et le paiement d’une cotisation à la Caisse
nationale de sécurité sociale.
Une autre initiative qui s’inscrit dans le calendrier infatigable de la Fédération tunisienne de football pour promouvoir le foot et dépenser les liquidités disponibles. La FTF a trouvé encore le moyen de faire bouger les choses et de prendre du recul pour voir, à travers sa propre vision, une évolution du statut de l’arbitre, acteur clef dans le football tunisien. A partir de la saison prochaine, certains arbitres, à titre d’expérience, seront professionnels et exerceront le métier d’arbitre à plein temps. Selim Jedidi, ex-arbitre international de renommée, nous a fait part de son commentaire concernant cette idée émanant la FTF.
« Augmenter l’indemnité»
« Il y a plusieurs décisions à mettre en avant pour aider nos arbitres. Celle dont il s’agit ne devrait pas faire partie de la liste des priorités de la FTF. Les arbitres assimilés à des employés à plein temps se comptent sur les doigts de la main dans le monde du football. C’est un fait international. Par contre, augmenter l’indemnité de nos arbitres permettra non seulement d’assurer une justice sur la pelouse, mais aussi de booster leur passion pour cette belle activité » ,nous a-t-il déclaré. Cette idée n’est pas, selon lui, une priorité absolue. D’autres mesures sont demandées pour améliorer la prestation de nos arbitres.
Le fils de Mohamed Salah Jedidi a mis l’accent sur la nécessité absolue de mettre en évidence la VAR. « Il est catégoriquement indispensable de passer à la VAR dans notre championnat. S’adapter aux nouvelles règles du jeu donnera plus de crédibilité à notre compétition. Investir dans un système où les caméras sont partout sur la pelouse permettra de bien appliquer la VAR. Il y a tout un tas de décisions à prendre. L’idée de passer à des arbitres professionnels n’est pas, à mon avis, une mesure qui va changer la vie de nos arbitres. Il y a des choses plus urgentes, notamment l’infrastructure pour leurs entraînements». ,a conclu notre interlocuteur.
G.A