
Cette jeune pongiste ne manque pas d’ambition et d’objectifs. Elle vise tout simplement l’international. Portrait.
Il n’est pas surprenant que Fadoua ait obtenu de grands succès en tennis de table. Ses nombreuses réalisations depuis son jeune âge ont contribué à la naissance d’une championne nationale .
Premiers pas confiants…
Le 4 novembre 2007, à l’âge de 5 ans et 9 mois, Fadoua débute sa première séance d’entraînement. Avoir les premières leçons de tennis de table dans une équipe toujours sur le podium, telle que « Les Grappes d’or de Grombalia » est une bonne fortune. Ce club — chaque saison finaliste ou vainqueur du championnat et de la coupe de Tunisie — a créé le bon terrain pour l’entretien de son talent. Les succès ont commencé en 2009. Fadoua termine cette saison- là championne de Tunisie de la catégorie écoles avec son club- mère. Après des années de réussite, la joueuse se trouve avec les seniors à l’âge de 12 ans. Un résultat attendu, compte tenu de ses succès malgré son jeune âge.
L’international
15 mars 2010, la jeune fille, rejoint l’équipe nationale. Elle entame l’arène internationale en janvier 2012, (moins de 12 ans) lors du championnat arabe en Jordanie et remporte la médaille de bronze. Les couronnes de la petite héroïne ne se sont pas arrêtées. Elle a été invitée par la Slovénie pour participer à une session de découverte de talents. Elle réussit alors à atteindre le neuvième rang mondial. A l’âge de 13 ans, Fadoua décroche sa première médaille d’or individuelle lors d’une session internationale de moins de 13 ans à Sidi Bou Saïd. De là, le voyage pour gagner les médailles d’or a commencé.
De grandes ambitions…
Après avoir gagné dernièrement la première médaille d’or avec les séniors (lors du championnat d’Afrique du nord en Algérie), Fadoua Garci, la championne tunisienne, aspire à participer aux Jeux olympiques Tokyo 2020 et être parmi les 10 premières dans le monde du tennis de table. Deux objectifs pas du tout faciles , mais le talent et l’envie de Fadoua lui permettront sûrement de les atteindre. Pour un sport aussi prestigieux, mais ô combien marginalisé et démuni de moyens, avoir de tels champions est une bonne nouvelle sans aucun doute. Les JO de Tokyo sont l’objectif le plus urgent pour notre pongiste. Elle y croit dur comme fer.
B.A.