Le nouveau gouvernement Habib Jemli, enfin composé et annoncé, a eu quand même une pensée pour le sport. Et cela doit être vu d’un bon œil, dans la mesure où, par les temps qui courent tant chez nous qu’ailleurs, politique et sport font désormais bon ménage, dépendant l’un de l’autre, sur fond d’intérêts qui ne sont plus étrangers à personne.
Regardez ce qu’a fait le successeur de Youssef Chahed. Ne vient-il pas de choisir pas moins de cinq sportifs pour faire partie de sa nouvelle équipe gouvernementale ? Jugez-en : le poste de ministre de la Jeunesse et des Sports est confié à Tarek Dhiab, qui n’est plus à présenter. Tarek sera flanqué d’une secrétaire d’Etat chargée des Sports, Sihem Ayadi, une journaliste sportive de formation qui a fait ses preuves à la radio et la télévision nationales.
Le nouveau ministre de la Planification, du Développement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkéfi, a longtemps offert ses services au Club Africain où il était tout récemment pressenti comme successeur de Abdessalem Younsi. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Sofiène Selliti, est connu, lui aussi, pour être un pur supporter du Stade Tunisien dont il avait porté le maillot dans les catégories jeunes. Enfin, la secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, Kaouther Saïd, est une ex-handballeuse de l’Association Mégrine Sports.
On a donc cinq ministres sportifs avec, pour chef de file, un Tarek Dhiab qui se recase dans une boîte qu’il connaît déjà.
M.Z.
