Le Chef du Gouvernement, Elyes Fakhfakh, a reçu, lundi, au Palais Dar Dhiafa, à Carthage, les représentants de quatre structures syndicales des médias tunisiens.
Il s’agit de Neji Bghouri, président du Syndicat national des Journalistes tunisiens (SNJT), Taieb Zahar, président de la Fédération tunisienne des directeurs de Journaux, Mohamed Kamel Robbana, président de la Chambre Syndicat nationale des Radios privées et Lassaad Kedher, président du syndicat des chaînes de télévision privées.
Selon un communiqué de la présidence du Gouvernement, Fakhfakh a affirmé « son soutien à la liberté de la presse et l’engagement du gouvernement à accorder toutes les garanties de son indépendance ». Il a également souligné « le rôle important des médias dans la sensibilisation des citoyens et le soutien aux efforts de l’État dans la lutte contre le nouveau coronavirus et les moyens d’en prévenir « , lit-on de même source.
La rencontre a permis au Chef du Gouvernement d’écouter les préoccupations des représentants de la profession et les difficultés dont fait face la presse écrite, les médias confisqués et le secteur des médias en général « . À cet effet, il a exprimé « l’interaction du gouvernement avec toutes les propositions de réforme des médias et la consécration du droit du citoyen à une presse pluraliste, libre et indépendante « .
Pour sa part, la Fédération tunisienne des directeurs de journaux a publié un communiqué dans lequel elle évoque une rencontre qui a » permis d’examiner les moyens de surmonter la crise suffocante imposée au secteur de la presse écrite et électronique, afin que toutes les institutions réussissent à perpétuer leurs activités et participer activement dans la sensibilisation aux dangers du nouveau coronavirus « .
Dans le souci de préserver la santé des divers acteurs dans le secteur, la Fédération a conseillé aux directeurs des journaux de suspendre, à compter de ce lundi 23 mars, l’édition papier et de se contenter de la version électronique.
Liberte
24 mars 2020 à 09:44
Je ne vois qu’un seul journaliste, d’habitude c’est les médias qui reçoivent et pas l’inverse.