La rencontre entre le ministre des Finances et des experts économiques et financiers a permis de dégager des idées pour relancer l’économie nationale.
M. Mohamed Nizar Yaich, ministre des Finances, a rencontré, récemment, des experts dans les domaines financiers et économiques, à savoir MM. Ezzedine Saidane, Afif Chelbi, Taoufik Rajhi, Radhi Meddeb et Abdeljalil Bedoui. La rencontre a permis de traiter les impacts de la pandémie du coronavirus sur l’économie nationale et les solutions qui pourraient être envisagées en vue d’accompagner les entreprises économiques dans les secteurs sinistrés dans cette conjoncture tout en passant en revue le déconfinement progressif.
Les intervenants ont notamment abordé le rôle du secteur bancaire et financier dans l’appui des efforts de l’Etat et la manière de bénéficier des mécanismes de financement mis en place à la disposition des entreprises.
Engagements honorés
Les participants ont également traité des relations de la Tunisie avec ses partenaires économiques sur le plan bilatéral et multilatéral, et particulièrement, les bailleurs de fonds.
Il s’agit de tirer profit de la réputation acquise par la Tunisie au niveau international, puisqu’elle a toujours honoré ses engagements envers ses partenaires, ce qui lui a valu respect et considération. Un autre sujet non moins important a été mis en exergue par les participants, à savoir la nécessité de faire preuve d’efficience et de réactivité à l’évolution de la situation économique. D’où l’importance de mieux utiliser les mécanismes d’appui pour booster les entreprises économiques.
Des plateformes sont également actives pour fournir les services nécessaires à ces entités.
Les experts ont examiné, par ailleurs, les impacts de la crise sur les finances publiques et les grands équilibres. Ils ont recommandé de reconsidérer les priorités au niveau des fonds inscrits dans le budget de l’Etat, de rationaliser les actions après le confinement total, et ce, afin de fournir le matériel et les moyens de santé et de sécurité, d’une part, et de permettre aux entreprises industrielles et productrices de poursuivre leurs activités dans un cadre organisé, d’autre part.