Handball | Préparation du Mondial d’Égypte : Un manque à gagner qui se corse ! 

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Les deux tests contre l’Algérie annulés à cause du coronavirus. 

Il fallait s’y attendre ,et nous l’avions même pressenti et redouté sur ces mêmes colonnes depuis plus de deux semaines : la préparation du sept national en vue du Mondial d’Egypte risquerait de pâtir gravement de l’invasion du coronavirus dans nos murs. La énième illustration nous est tombée, tel un couperet, vendredi, avec l’annulation des deux tests amicaux prévus ces jours-ci contre l’Algérie. Raison invoquée : l’inévitable pandémie du Covid-19. Et, pourtant, les deux tests en question ont été, au départ, arrachés miraculeusement grâce aux efforts fournis par les fédérations des deux pays. Nos frères algériens, également en pleine campagne mondialiste, étaient même prêts à rallier la Tunisie par… voie terrestre, en l’absence de vols aériens ! Bref, tout le monde des deux côtés se frottait les mains à la perspective de pouvoir enfin éponger une partie du déficit en préparation. Que nenni,  les autorités algériennes ayant refusé, in extremis, le départ de la délégation, invoquant la fermeture des frontières dans le cadre du protocole sanitaire de lutte contre le coronavirus, encore en vigueur dans le pays voisin.

On va à reculons 

Dès lors, c’est la désolation. L’entraîneur national, Sami Saïdi, en est sans doute le plus touché. Inconsolable, le voilà contraint de réviser ses ambitions à la baisse. Lui qui comptait énormément—et il l’a maintes fois dit—sur la venue du sept algérien pour redonner vie à un compteur affichant un affligeant «zéro match international d’application». Du jamais vu dans les annales de nos préparations du championnat du monde ! C’est d’autant plus vrai, qu’avant la pandémie, il n’y avait pas un tel déficit et une si grande misère à la veille d’un semblable rendez-vous planétaire.    

L’espoir est-il permis ? 

Maintenant, faut-il se résoudre à tomber dans les bras de la fatalité sans réagir ? Ou, quelque part, l’espoir est -il permis ? De toute façon, à deux mois du Mondial, l’heure est toujours à la morosité. Et même les tournois prévus au Qatar, à Bahreïn et en Suisse, d’ailleurs classés de peu de valeur, pourraient probablement ne pas avoir lieu en raison de la persistance de la pandémie dans ces pays.

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