Les résultats d’une étude clinique réalisée pour prouver les bienfaits de l’huile de pépins de figue de barbarie en cosmétique et promouvoir ainsi, ce produit tunisien se sont révélés prometteurs.
Les vertus anti-tâches, anti-cernes, anti-rides et raffermissantes de l’huile de pépins de figue de barbarie ont été confirmées. Un test de tolérance cutanée a également, été réalisé sous contrôle dermatologique et a confirmé que l’huile de pépins de figue de barbarie est bien tolérée et qu’elle ne provoque aucun effet indésirable.
Ces résultats ont été présentés, le 23 décembre courant lors d’une téléconférence de presse (https://lnkfi.re/pampat)a , organisée dans le cadre du projet PAMPAT II-financé par le Secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (SECO) et mis en œuvre en Tunisie par l’Organisation des Nations-Unis pour le développement Industriel (ONUDI), en étroite collaboration avec le Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines et le Ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime.
En outre, un projet d’élaboration d’une norme pour fixer les spécifications de qualité de l’huile de pépins de figue de barbarie, a été initié dans le cadre du projet PAMPAT, en collaboration avec l’INNORPI et en concertation avec les opérateurs du secteur.
Le Pampat compte également, harmoniser les pratiques de production de l’huile, à travers l’élaboration d’un guide de bonnes pratiques de fabrication relatif aux conditions de séchage des pépins, aux techniques d’extraction, de filtration et de stockage de l’huile.
Toute cette démarche vise à appuyer les opérateurs de la filière, en vue de leur faciliter l’accès aux marchés et de les doter d’avantages concurrentiels et permettre ainsi, le renforcement de l’image de marque du produit tunisien sur les marchés cibles.
Les évolutions de la filière figue de barbarie qui a bénéficié de l’appui du projet lors de sa première phase entre 2013 et 2019, ont également été exposées. L’accent a été mis sur les investissements réalisés, la diversification de la gamme de produits cosmétiques et agroalimentaires, le renforcement de la compétitivité des entreprises, notamment grâce à l’intégration des exigences qualité et l’amélioration de la commercialisation des produits aussi bien sur le marché local qu’à l’export.
L’étude clinique s’est déroulée sur une période de 28 jours, et a concerné une population d’une vingtaine de femmes, âgées de 45 à 65 ans, qui ont appliqué le protocole d’utilisation. 97% des volontaires qui ont suivi le protocole ont confirmé leur satisfaction par rapport aux caractéristiques et à l’efficacité du produit et ont exprimé leur intention de poursuivre son utilisation.
Image par Ulrike Leone de Pixabay