L’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET), section Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) a qualifié de « grave et sans précédent » l’intervention policière dans les locaux de l’Agence TAP pour imposer aux journalistes la nomination de Kamel Ben Younes à la tête de l’institution.
Dans une déclaration, le syndicat étudiant, dénonce, vivement, la politique du « fait accompli » et le recours à la violence policière pour mater la presse et renforcer le contrôle sur le secteur.
Les réactions excessives du pouvoir conduiront à un paysage médiatique semblable à celui d’avant 2011, a mis en garde le syndicat.
Et d’ajouter, « la liberté de l’information et son indépendance sont des acquis irréversibles ».
Le syndicat critique l’épreuve de force engagée suite au refus des journalistes de la TAP et de ses employés de la nomination de Kamel Ben Younès.
Il réaffirme son soutien inconditionnel au personnel de l’agence dans sa lutte pour défendre l’indépendance du média, appelant étudiants et corps enseignant de l’IPSI à défendre les revendications des journalistes de la TAP.