Un rêve qui a failli partir en chimère à cause de la nonchalance des uns et le laisser-aller de certains. Bref, l’heure n’est pas au jugement, et l’hôpital du jour a vu le jour aujourd’hui et le « fameux » groupe électrogène est bel et bien installé.
Pour rappel, la toiture de la salle couverte qui abrite cette installation n’est pas de manière à offrir des conditions de séjour optimales pour les patients surtout avec le mercure qui oscille vers les 48°. Il a fallu l’intervention d’un Messin de la ville en l’occurrence Mounir Slimene qui a fait don d’un groupe électrogène pour assurer le fonctionnement de l’appareillage et le conditionnement de l’air.
Doté d’une capacité d’accueil de 40 lits, 20 concentrateurs d’oxygène et 4 optiflow concentrateur générant 120 l/mn d’oxygène, l’entrée en phase d’exploitation s’annonce sous les meilleurs auspices. L’administration de la santé militaire a déjà mobilisé 12 cadres (médicaux et paramédicaux) pour y exercer en attendant du renfort de la part de la direction régionale de la santé publique à Gafsa.
L’ouverture tombe à pic, cet hôpital se veut comme une soupape pour les 2 services (covid 1 et 2) à l’hôpital de Gafsa. Certes, la pandémie observe une légère baisse comme l’attestent les chiffres mais il est encore tôt pour crier victoire. Une mention spéciale à tous ceux qui ont mis la main dans le plat avec un sens aigu d’empathie et d’altruisme.