Ils ont dit…

Ridha Ben Mahmoud, président du conseil de la concurrence

« Il a été décidé d’ouvrir une enquête sur les viandes blanches et le fer de construction surtout au niveau de la distribution. Je réitére l’engagement volontaire du conseil d’ouvrir une enquête dans le domaine de la production des conserves du thon et de l’huile végétale subventionnée. Dans le cadre de ses prérogatives, le conseil de la concurrence s’engage volontairement à ouvrir des enquêtes sans attendre les requêtes de la part des victimes, des autorités concernées et des organisations professionnelles en ce qui concerne les matières et les produits qui connaissent un déséquilibre aux niveaux de la production et de la distribution visant à créer une situation de monopole ou de spéculation. La dernière période a été marquée par des pratiques commerciales affectant profondément le rythme habituel d’approvisionnement du marché, surtout au niveau des prix des viandes blanches et du fer destiné à la construction ».

Mohsen Hassan, ancien ministre du Commerce

« Une hausse du taux de l’inflation est prévue en raison de l’augmentation récente des prix de plusieurs matières premières, et vu situation actuelle.  La loi du 15 septembre 2015, relative à la réorganisation de la concurrence et des prix, permet au ministre du Commerce de fixer les prix de certains produits comme les prix des volailles et des pommes de terre, ainsi que la marge des bénéfices des détergents. Il s’agit bien d’une mesure juridique autorisée par la loi de la concurrence et des prix. Cette mesure est certes nécessaire, mais elle demeure assez conjoncturelle et ponctuelle et ne peut pas résoudre ce problème à long terme. La fixation des prix passe par la préparation d’une étude claire et minutieuse pour déterminer le coût de production et fixer ensuite le prix final des produits. Le ministère du Commerce a sollicité des experts et des structures professionnelles lors de la fixation des prix, afin de garantir une marge de bénéfice raisonnable aux producteurs. Mettre en place des politiques sectorielles développées et moderniser l’agriculture en Tunisie sont essentiels pour garantir une certaine qualité des produits agricoles. A cela, s’ajoute la nécessité de développer le secteur de la pêche maritime et d’augmenter la capacité de stockage des entrepôts en vue de pouvoir maîtriser les prix sur le marché. Aussi, les circuits de distribution doivent être réhabilités et revus. Il est indispensable de créer une structure indépendante chargée du contrôle économique et de procurer aux agents de contrôle tous les moyens et les outils logistiques et juridiques pour les protéger contre tous les dépassements ».

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