Voici un grand habitué de la Tunisie et du Théâtre romain de Carthage en particulier ; Ragheb Alama a chanté samedi 30 juillet à guichets fermés. Des gradins noirs de monde bien avant l’entrée en scène de la star libanaise.
Le moins qu’on puisse dire sur ce chanteur très couru et attendu par les milliers de spectateurs ce soir-là, c’est qu’il a une présence scénique très marquante. Autre fait marquant c’est sa forme physique et sa ligne qu’il semble entretenir avec la plus grande attention. Rappelons que Ragheb Alama est aujourd’hui âgé d’une soixantaine d’années. Une soixantaine qu’il porte très bien et qui lui a permis d’animer le spectacle comme un jeunot, un spectacle durant lequel l’artiste n’a pas cessé de se mouvoir et de sautiller en extase qu’il était avec son public.
Un tonnerre d’applaudissements pour accueillir la vedette qui a chanté son répertoire appris par cœur par le public tunisien «Nassini eddonya», «Kol masal aliha», entre autres. Le public, en transe, arrachait à Ragheb Alama les paroles et les chantait en chœur. Une grande communication s’établissait entre la scène et les gradins et l’ambiance était d’une grande bonhomie. Il faut dire que face aux foules en général, Ragheb Alama est un d’un professionnalisme ! Il sait qu’il a gagné le cœur de son public depuis longtemps et ça lui accordait une aisance particulière sur scène. A la fin de la soirée, le public déjà acquis semble avoir été reconquis. La star libanaise reste une valeur en Tunisie.