Le Capjc fête ses 40 ans : Des ambitions de plus en plus renouvelées

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Quatre décennies, le Capjc arrive à maturité, tout en étant conscient des défis qu’il devrait relever. L’âge de raison ? Une chose sûre : son évolution dépendrait de sa révolution numérique.

Quarante ans déjà, le Capjc, crée en 1983, fête aujourd’hui ses années du bon vieux temps, bien entouré de ses chefs pionniers et leurs successeurs qui ont pris le relais.

Mais, aussi épaulé par un solide réseau de partenaires nationaux et étrangers qui ont eu, au début, à marquer son parcours initiatique et étoffer, au fur et à mesure, son expérience qu’il a mise à profit auprès de 15 mille bénéficiaires.

Quatre décennies, le Capjc arrive à maturité, tout en étant conscient des défis qu’il devrait relever. «Aujourd’hui, il est fier de ses acquis, mais aussi conscient des enjeux, responsabilités et défis que pose sa mission, en tant que principal et unique acteur de formation continue.. », révèle, d’emblée, son directeur, Said Benkraiem, au démarrage des festivités. Lors d’un séminaire commémorant sa fondation, en tant que centre public de formation médiatique, l’unique en son genre, le débat s’est ainsi focalisé sur une question, certes, d’actualité liée aux « enjeux et défis de la formation continue en journalisme et en communication ». Un sujet que l’on doit recentrer et l’aborder, dans une logique révolutionnaire, à l’heure du numérique.

Un passage obligé que tout métier, et non pas seulement les médias, est fortement convaincu, afin de passer la vitesse supérieure. C’est que le métier de journaliste comme celui de communicateur est en perpétuelle mutation, a-t-il encore, souligné.

Un pas positif franchi

Et d’ajouter qu’accompagner cette évolution, avec en toile de fond une formation continue de qualité, est un défi de taille qui nourrit son ambition d’être une plateforme de formation et de perfectionnement à l’échelle aussi bien nationale, maghrébine qu’africaine. Soit, « une ambition légitime en dépit des moyens relativement limités et d’un statut juridique qui mérite d’être revu », s’exprime-t-il, faisant valoir le pas positif franchi, à la faveur d’un large réseau des partenaires l’accompagnant dés le début. Toujours est-il que l’objectif consiste, selon lui, à contribuer à la mise en place d’une politique publique de formation continue, à même de répondre aux vrais besoins de la profession.

D’ailleurs, les propos de l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, SE Marcus Cornaro, ont été formulés dans le sens de continuer à appuyer le Capjc dans sa transition digitale qu’il a entamée, il y a bien des années. Il a fait, ici, allusion au programme d’appui aux médias tunisiens (Pamt 1 et 2), financé par l’UE et destiné à aider nos médias à mieux avancer.

Face d’un avenir incertain et peu rassurant !

Le premier à avoir pris les commandes du Capjc, depuis sa fondation en 1983, Ridha Najjar, actuellement responsable pédagogique de l’académie de formation de l’Asbu, vient d’évoquer « l’importance de la formation permanente à l’ère du numérique ». Sans pour autant dissimuler ses craintes d’un avenir médiatique incertain et peu rassurant. Un avenir professionnel de mauvais augure, qui s’annonce être à la merci de l’intelligence artificielle, supposé menacer la pérennité du métier. Toutefois, il ne faut pas faire marche arrière. Cela dit, nos médias devraient se battre, changer d’outils et de stratégie, afin de pouvoir survivre.

L’obligation de ce choix nous dicte de s’adapter à ce nouveau mode d’informer et se dresser face aux rumeurs et fake news.

Et là, une question qui se pose: « Quel lien entre formation initiale et formation continue ?». La réponse, certes, se trouve dans les propos de Mme Hamida El Bour, directrice de l’Ipsi. Pour elle, la formation continue est la suite de celle académique. Soit un complément de formation qui capitalise sur les pré-requis et les connaissances déjà acquis à l’Ipsi. Le Capjc tente, à chaque fois, de les développer.

D’après Najeh Missaoui, Pdg de la Tap, considère que la formation continue est une condition sine qua non pour renforcer les compétences professionnelles du personnel des médias. D’autant plus qu’elle se présente comme un levier promotionnel aux avantages particulièrement matériels.

Du reste, l’évolution d’une telle formation demeure tributaire d’une vraie révolution technologique et numérique qui lui sied.

 

 

 

 

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