Ramzi Jarmoud et ses joueurs ont bien géré la longue coupure de championnat et se sont préparés dans la sérénité pour la reprise du championnat face aux Cigognes a Mjaz El Bab.
Les longues trêves sont un vrai casse-tête pour les clubs qui ne jouent pas la Ligue des champions ou la Coupe de la CAF, tellement ce repos forcé n’est pas facile à meubler. Pas de compétition au niveau national, pas de matches officiels, pas de recettes, pas de rentrées d’argent pour honorer à temps beaucoup d’engagements. Pour les présidents de ces clubs, ce sont les pires moments de la saison. Il faut donner satisfaction aux techniciens, faire entrer l’équipe en stage, trouver des matches amicaux pour maintenir l’effectif en éveil, entretenir la forme physique des joueurs afin qu’ils soient prêts pour la reprise. Après une première longue trêve d’un mois, le championnat reprendra avec deux rencontres à disputer, les deux dernières de la première phase, avant une deuxième trêve dont la durée est tributaire du parcours de l’équipe de Tunisie dans la CAN ivoirienne.
Jlidi El Orfi : « Economiser nos ressources pour la phase 2 »
Pour Jlidi El Orf, le président de l’USBG, la première trêve n’a pas posé ce problème tant redouté avec un sort déjà scellé et deux parties qui ne changeront pas le destin de l’équipe, celui de jouer cette saison le play-out. « Avec 11 points, nous sommes quasiment assurés de terminer à la cinquième place et nous pouvons même caresser l’espoir de finir quatrièmes en cas d’exploit et de victoire sur l’OB à Béja le 26 décembre, suivis d’un succès sur EGSG à Ben Guerdane le 3 janvier», affirme-t-il avant d’ajouter : «Nous ne sommes pas sous forte pression et nous n’avons pas à faire une préparation spéciale et à déployer toutes nos forces en prévision de ces deux matches . Nous avons donc économisé nos ressources et nos moyens financiers pour la seconde phase qui sera pour nous décisive». L’entraîneur Ramzi Jarmoud n’avait pas à se plaindre de cette stratégie adoptée par le président du club et n’a pas cherché des stages coûteux et des matches de préparation avec des adversaires de même calibre. Juste des parties de peaufinage des automatismes de jeu avec des équipes voisines comme celle de Bir Lahmar de la Ligue régionale. «L’essentiel pour un entraîneur en période de trêve, c’est que ses joueurs travaillent, prennent du plaisir dans les séances d’entraînement sans coupures ou grèves pour retard dans le paiement des salaires ou autres rémunérations», précise le coach des Benguerdanais. «Et de ce côté-là, je n’ai aucun reproche à faire au comité directeur qui continue d’assumer ses responsabilités et qui a fait de l’USBG un club crédible qui respecte presque à la lettre ses engagements financiers, notamment avec ses joueurs, quel que soit le contexte, pour maintenir la bonne ambiance de travail dans le groupe et préserver le meilleur état d’esprit pour bien négocier les matches à venir, à commencer par le déplacement à Béja. Bref, le groupe est serein en attendant la vérité du terrain» Tout indique donc que les «Jaune et Noir» de Ben Guerdane, après cette trêve tranquille et sans remous, ont une chance et des atouts pour créer l’exploit à Bèja, mardi prochain, et rentrer avec les 3 points qui les hisseront à la quatrième place, le seul objectif qui leur reste dans la première phase du championnat .