Accueil Economie La plateforme « Greez » : Contre le gaspillage dans le secteur cosmétique

La plateforme « Greez » : Contre le gaspillage dans le secteur cosmétique

 

Le gaspillage des cosmétiques est un problème majeur. Ce sont 4 tonnes de cosmétiques qui sont gaspillées tous les jours dans le monde. Une grande partie des produits de beauté sont jetés, alors qu’ils ne sont pas encore terminés voire parfois à peine entamés. Cela s’explique en partie par le fait que certaines personnes se trompent lors de leurs achats et investissent dans des soins non-adaptés à leurs types de peaux et/ou à leurs problématiques. Mais la solution pour lutter contre ce gaspillage dans le secteur cosmétique existe. On connaissait les Smartphones, les vêtements… Ce sont maintenant les cosmétiques qui cèdent à la vague de seconde main en ligne.

Combien de cosmétiques trônent dans une salle de bain sans utilité particulière ? S’il arrive que les consommateurs gaspillent leurs crèmes, sérums, et autres rouges à lèvres, ils ne sont pas les seuls. Des millions de cosmétiques seraient détruits chaque année dans le monde. On connaissait les Smartphones, les vêtements… Ce sont maintenant les cosmétiques qui cèdent à la vague de seconde main en ligne.

Selon une étude menée par l’association « UFC-Que Choisir », les Français jettent environ 126 millions de produits cosmétiques chaque année, représentant un coût de plus de 180 millions d’euros. Cela représente une énorme quantité de déchets et a un impact négatif sur l’environnement.

La lutte contre le gaspillage alimentaire est aujourd’hui monnaie courante, mais d’autres secteurs sont concernés par la destruction de millions d’invendus qui pourraient pourtant profiter d’une nouvelle jeunesse. C’est ce que propose la plateforme « Greez » dans l’univers des cosmétiques, en donnant ou vendant à prix cassés des soins, parfums et autres produits de maquillage voués à être jetés.

Une solution pour revaloriser les invendus

Combien de cosmétiques trônent dans votre salle de bain sans utilité particulière ? S’il arrive que les consommateurs gaspillent leurs crèmes, sérums, et autres rouges à lèvres, ils ne sont pas les seuls. Des millions de cosmétiques seraient détruits chaque année dans le monde.

D’après des chiffres rendus publics par « Laboté », quatre tonnes de crèmes cosmétiques seraient même jetées en France chaque jour. Un constat qui a poussé les fondateurs de « Greez » à réfléchir à une solution destinée à revaloriser ces invendus pour leur offrir une nouvelle vie — et en prime à rendre certains produits plus accessibles pour les consommateurs.

« Pour perdurer, le secteur de la beauté et du bien-être ne doit pas faire payer le prix de son modèle à la planète! Il y a urgence à offrir au consommateur la possibilité de faire des achats durables et économiques », explique ce nouvel acteur dans un communiqué. Le concept est simple, puisque la plateforme s’est donné pour mission de récupérer et (re)valoriser toutes sortes de cosmétiques, des parfums au maquillage en passant par les soins, voués à être détruits parce qu’abîmés, issus de surplus de stocks, ayant une date courte, ou liés à d’anciennes collections. Le tout provenant de marques partenaires engagées dans une économie plus circulaire.

Tous les mardis, les internautes ont rendez-vous sur la plateforme pour découvrir de nouvelles marques, et donc de nouveaux produits proposés à des prix cassés. « Greez » précise que les cosmétiques sont mis en vente pour une durée limitée, et ce, avec des réductions allant jusqu’à -80%. En ce moment, sont notamment proposés des sérums, des laits, des mousses nettoyantes, des huiles essentielles, des soins pour enfants, ou encore des accessoires comme des brosses à cheveux.

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

La plateforme va même encore plus loin puisqu’elle travaille également avec des associations pour faire des dons de produits cosmétiques, l’objectif étant d’aider celles et ceux qui sont dans le besoin, tout en préservant l’environnement. Et elle œuvre aussi en faveur du recyclage et du réemploi de ces cosmétiques invendus.

Pour bien lutter contre le gaspillage dans le monde de la mode et de la beauté, et comme dans tous les autres secteurs économiques, ces secteurs sont appelés à se transformer pour répondre à des exigences de plus en plus fortes en matière écologique et sociale. Réduire les émissions de gaz à effet de serre, la consommation de ressources  ou encore les déchets, améliorer les conditions de production, les impacts du secteur sur la santé des consommateurs et des salariés, ou le partage de la valeur sont autant d’enjeux que vont devoir relever rapidement le secteur de la mode et celui de la beauté. Pour faire tout ça en même temps, il faut évidemment compter avec les innovations, avec la transition énergétique et avec de nouveaux procédés de recyclage. Mais surtout, il faudra que le secteur dans son ensemble se réinvente en sortant des logiques de surconsommation qui les anime en prenant le chemin d’une consommation plus responsable et de la sobriété. Consommer moins, mais mieux, voilà sans doute la seule vraie solution pour un secteur de la mode et de la beauté plus soutenable. Tentons de comprendre pourquoi, et surtout, comment faire.

Charger plus d'articles
Charger plus par Saoussen BOULEKBACHE
Charger plus dans Economie

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *