La propreté, la lutte contre la pollution et le respect de l’environnement sont autant de points qui préoccupent et les autorités et les citoyens. Objectif, avoir une meilleure qualité de vie optimale et vivre dans un environnement sain, dans le cadre d’un projet de société de développement durable et global.
Confirmant cette approche, une nouvelle campagne placée sous le signe «Nos médinas sans plastique» et initiée conjointement par les deux ministères de l’Education et de l’Environnement. A l’issue de la clôture de l’initiative; «2023, année de la propreté».
Cette campagne représente une constante de la politique environnementale en Tunisie dans le sens où elle vise, essentiellement, la réduction de la pollution plastique dans les sites antiques qui sont les cœurs historiques des médinas et des destinations touristiques.
La Tunisie vient, donc, renforcer son combat contre toute matière en plastique, notamment les sacs, véritable calamité pour l’environnement, et qui sont désormais interdits dans les boulangeries.
Toutefois, il est bon de souligner que ces interdictions n’ont jamais été respectées à 100%, malgré le décret gouvernemental n° 2020-32 du 16 janvier 2020 fixant les types de sacs en plastique dont la production, l’importation, la distribution et la détention sont interdites.
Il faut dire que l’interdiction, en dépit de son aspect légal, est respectée épisodiquement, avant de retomber dans les oubliettes. En cause, le relâchement, voire le laxisme, des autorités concernées, entraînant un retour à la prolifération des produits en plastique qui ornent arbres, rues et édifices.
En procédant à un inventaire de l’état des lieux, on s’aperçoit que la Tunisie produit annuellement près de 2,5 millions de tonnes dont 10% sont des déchets en plastique, selon le ministère de l’Environnement. Sachant que 500 mille tonnes de plastique sont déversées chaque année dans la mer. D’où le risque majeur de causer des dégâts environnementaux majeurs, notamment en milieu marin.
D’ailleurs, le Fonds mondial pour la nature (WWF) reconnaît que la Tunisie est, malheureusement, un des principaux producteurs de plastique dans la zone méditerranéenne.
En tout état de cause, il est bon de se féliciter du lancement cyclique de ces campagnes pour lutter contre la pollution.