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Formation professionnelle, le défi de la réhabilitation

Editorial La Presse

 

LA formation professionnelle continue à pâtir d’un ensemble de préjugés défavorables qui en font une sorte de « roue de secours » pour les jeunes recalés dans leurs études en filières longues dites « normales ». Alors que et à bien regarder, c’est une option positive pour orienter les jeunes vers des filières très demandées et pour alimenter le marché, tout en garantissant un avenir à ces jeunes candidats qui sont à la croisée des chemins et qui se cherchent un destin.    

Parmi les initiatives qui nous font rappeler, de temps à autre, ce créneau, une réunion tenue récemment, sous la présidence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, pour inspecter la mise en œuvre du programme Initiative régionale d’appui au développement économique durable « Irada ».

Un programme important, dans le sens où il ambitionne de mettre en place les conditions nécessaires, pour pas moins de 26 établissements de formation professionnelle, dans 8 gouvernorats. Objectifs: créer de nouvelles spécialités de formation dans ces établissements, avec le concours de formateurs qualifiés et mettre à leur disposition des équipements nécessaires.

Le même programme ambitionne d’apporter une réponse aux besoins du marché de l’emploi à l’échelle régionale par la mise en place de spécialités spécifiques, afin de participer efficacement à la consécration du principe de l’employabilité des femmes et des hommes dans les gouvernorats visés, en l’occurrence Gabès, Médenine, Gafsa, Kasserine, Sfax, Sidi Bouzid, Bizerte et Jendouba, tout en faisant jouer un autre principe, à l’efficacité avérée, à savoir le partenariat public-privé.

Dans l’espoir que cette action s’inscrira dans la durée, avec l’implication des diverses parties concernées. Un travail de longue haleine est nécessaire pour reprendre les actions de sensibilisation, en vue de changer les mentalités et réhabiliter un domaine porteur.

D’où la nécessité de valoriser ces filières de la formation professionnelle.  

Le secteur agricole ne devrait pas, toutefois, être délaissé, dans la mesure où l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricole (Avfa) devrait agir de pair, en supervisant la quarantaine d’établissements répartis à travers le pays, sachant qu’ils dispensent différentes spécialités dans les domaines de l’agriculture et de la pêche.

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