Et encore une fois, la VAR fait polémique dans notre championnat, précisément lors du match EST-ESS. Ce n’est ni la première ni la dernière controverse à propos de l’utilisation de l’arbitrage-vidéo, parce que, justement, quelque chose ne tourne pas rond. Réputée comme moyen de rendre justice dans les matches et de garantir le maximum d’équité entre les clubs, cette VAR est, dans le contexte tunisien, une vraie parodie, un vrai «bide».Par rapport aux deux dernières saisons, on remarque une dégradation et des lamentations et soupçons de plus, émanant de tous les clubs. Ce qui est frappant, c’est que l’application de cette technique s’est fait pénible cette saison. Techniquement, les réalisateurs TV ont été souvent à côté de la plaque en offrant des plans incomplets, des images lointaines qui ne permettent pas à un arbitre de prendre la bonne décision en une minute ou deux. Ceci sans oublier les incidents techniques récurrents depuis le début du play-off (oreillettes non fonctionnelles, problèmes de son, pannes électriques). Mais est-ce que l’on s’est bien préparé à cette VAR avant le play-off? Evidemment que non. Et ça, c’est Néji Jouini qui en assume la responsabilité en tant que patron des arbitres. Pourquoi tous ces ratages de la VAR depuis qu’il a été intronisé, alors que l’expérience était certainement plus satisfaisante (ou moins polémique) les deux dernières années ? Lui seul, qui a choisi des arbitres VAR quasi inexpérimentés, en sait mieux que nous. Le plus étrange dans cette VAR tunisienne, c’est qu’elle fait du deux poids deux mesures. Certains clubs en ont profité depuis la première journée, d’autres non. Sur de mêmes actions litigieuses, un club obtient un penalty, un autre non. Pas seulement cela, certains arbitres VAR appellent vite l’arbitre central pour réclamer quelque chose, alors qu’ils ferment les yeux sur d’autres erreurs et fautes plus criardes. Cette VAR est aujourd’hui une farce pour ceux qui suivent de près l’application de cette technique. Elle n’a pas garanti l’équité désirée, mais au contraire, elle a faussé certains matchs et confirmé le préjugé qui la met au service de certains. Une chose est sûre, on manque de logistique (nombre de caméras, qualité et objectivité des réalisateurs), d’arbitres (un arbitre VAR est quelqu’un qui doit être perspicace, honnête et efficace) et de bonnes intentions pour réussir cette VAR. Il vaut mieux la mettre de côté et compter seulement sur les arbitres du terrain, car, franchement, et au vu de ce que la VAR a produit dans ce play-off, ce n’était pas une solution, mais un problème de plus dans notre football. Surtout qu’on arrête, de côté de Néji Jouini et de ses «subordonnés», d’insulter l’intelligence des gens. Cette VAR a été un ratage et ses erreurs et même ses réussites ne sont pas si «innocentes». Cela confirme ce «branle-bas» qui règne dans le secteur des arbitres tunisiens.