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L’e-administration pour plus d’efficacité

Editorial La Presse

 

Après avoir fait le pari sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), la Tunisie a persévéré dans cette voie dans le but de généraliser le recours à la digitalisation, à commencer par les secteurs prioritaires.

Forte de ses avancées dans le domaine du numérique, la Tunisie vient d’accéder à un premier palier avec la parution du tout récent classement rendu public par «Accelerating Digital Transformation for Sustainable Development », du département des Affaires économiques et sociales des Nations unies, confirmant le rang de notre pays parmi les cinq leaders de l’Afrique, aux côtés de l’Afrique du Sud, du Gabon, de l’île Maurice et du Ghana.

La Tunisie se distingue, avec les quatre autres «compagnons»,  par un indice de développement de l’administration en ligne (Ideg), qui dépasse la moyenne africaine de 0,4247 grâce à des points fort significatifs, en l’occurrence l’infrastructure des télécommunications, le développement du capital humain et les services en ligne.

En effet, il est utile de rappeler que notre pays s’est lancé, depuis quelques années, dans de nombreux programmes ambitieux dans le cadre d’une stratégie de digitalisation transversale impliquant plusieurs domaines de la dynamique nationale.

Et cette stratégie, se plaçant à l’horizon 2025, s’est fixé des objectifs multiples dont l’inclusion numérique, les investissements étrangers, l’encouragement des investissements locaux dans le secteur du numérique, le développement d’un écosystème de start-up et d’innovation, la simplification des  procédures administratives, sans oublier, toutefois, le volet de la transparence afin de renforcer la lutte contre la corruption.

En résumé, on peut dire que les performances du numérique entrent dans le cadre général des réformes de l’administration dont les défaillances coûtent cher au contribuable et pèsent sur le budget de l’Etat, l’objectif final étant l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Toutefois, en dépit de toutes les difficultés, il y a lieu de mentionner le lancement de l’identité numérique qui devrait permettre au Tunisien l’accès, progressivement, et à distance, à certains services administratifs, comme la légalisation de signature et l’obtention des extraits de naissance.

En tout état de cause, le contexte semble favorable avec la mise en place des divers mécanismes indispensables pour favoriser la transition numérique, même si certains obstacles restent à aplanir, comme la difficulté à faire évoluer les mentalités, maîtriser les problèmes de fluidité des services connectés et de la sécurité cybernétique.

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