L’Iran a lancé mardi soir des missiles en direction de l’entité sioniste dans une attaque, attendue, présentée comme une réponse notamment à l’assassinat la semaine dernière du chef du Hezbollah libanais, puissante milice alliée de Téhéran, dans le cadre d’une importante offensive lancée par l’entité sioniste au Liban.
Les sirènes d’alerte ont retenti à travers l’entité sioniste, où un porte-parole de l’armée avait prévenu plus tôt dans la journée d’une possible attaque imminente de grande ampleur de l’Iran, demandant à la population de se mettre le cas échéant à l’abri.
Des explosions pouvaient être entendues à Al Qods occupé et dans la vallée d’Al Khalil, après que les « Israéliens » se sont précipités dans des abris.
Aucune victime n’a été rapportée pour l’heure, a déclaré un porte-parole de l’armée israélienne.
Les Gardiens de la révolution iranienne ont dit avoir lancé des dizaines de missiles en direction de l’entité sioniste, prévenant qu’en cas de représailles, une attaque « plus dévastatrice » serait menée par l’Iran contre l’entité sioniste.
Des journalistes de Reuters ont aperçu des missiles être interceptés dans l’espace aérien de la Jordanie voisine.
Selon des sources au sein de l’armée syrienne, les systèmes de défense » israéliens » ont abattu des dizaines de missiles iraniens ayant survolé le sud de la Syrie.
La presse officielle iranienne a rapporté pour sa part que 80% des missiles lancés par Téhéran ont atteint leurs cibles.
Un haut représentant iranien a déclaré à Reuters que l’ordre de tirer ces missiles avait été donné par le guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei. Ce dernier se trouve dans un endroit sécurisé, a ajouté le représentant.
Téhéran avait promis de venger l’assassinat vendredi dernier de Hassan Nasrallah dans une puissante frappe de l’entité sioniste à Beyrouth. Un commandant des Gardiens de la révolution iranienne, Abbas Nilforoushan, a également été abattu dans cette attaque.
Les Gardiens de la révolution iranienne ont dit mardi que les tirs de missiles sont une réponse aux assassinats de Hassan Nasrallah, d’Abbas Nilforoushan et d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas palestinien abattu fin juillet dans une frappe de l’entité sioniste présumée alors qu’il se trouvait en Iran pour assister à l’investiture du nouveau président.
Cette attaque iranienne est survenue quelques heures après que l’armée de l’entité sioniste a dit avoir début des « assauts terrestres limités et ciblés » dans le sud du Liban, près de la frontière, marquant une nouvelle escalade d’ampleur dans le conflit régional.
