Les Cabistes n’arrivent toujours pas à décoller…
Un nul à domicile et une défaite en déplacement ont eu raison de Imed Ben Younes! Sami Gafsi n’a pas fait mieux non plus en deux rencontres sur le plan des résultats. Seulement, avec ce dernier, il y a une nuance. Les Cabistes sont en train de montrer un meilleur visage. Contre le ST, on les a vus créer bon nombre d’occasions qu’ils ont parfois gâchées lamentablement. N’est-ce pas Momar Diop Seydi ? Certes, le Sénégalais possède des qualités indéniables, mais il n’a pas été incisif devant les bois adverses par maladresse voire par malchance.
Cette défaite ne doit en aucun cas altérer davantage le moral des joueurs. Ils possèdent une large marge de progression et ont le temps de se ressaisir au vu de la prestation livrée à cette occasion. Ils ont même, par moments, pressé leurs adversaires dans leur zone surtout en fin de partie, mais le manque de confiance ne leur a pas permis de chasser le doute qui s’est emparé d’eux. Les quelques changements effectués au niveau de la formation rentrante, notamment la titularisation de Akermi comme latéral gauche, ont donné plus de solidité au compartiment défensif. En outre, l’incorporation de Momar Diop Seydi en présence de Ahmed Amri dans le onze de départ est une bonne décision mais elle n’a pas malheureusement aidé à résoudre le problème de l’inefficacité offensive. Pourtant, ces deux avants étaient appuyés par des milieux entreprenants, à l’image de Konte, Ferchichi et Aymen Amri dans une stratégie de jeu en 3-5-2. Il fallait un peu de réussite pour que les deux attaquants trompent l’arrière-garde stadiste. Si cela venait à perdurer, il faudrait aller chercher le mal ailleurs que dans le côté technique !
L’erreur fatale de Krir…
Alors qu’on se dirigeait vers un nul plutôt équitable, une sortie hasardeuse du gardien Achraf Krir sur un centre venu de la droite permet à un attaquant stadiste de frapper de la tête sur la transversale, le ballon échouant devant Oumaro qui ne se fait pas prier pour reprendre en pleine lucarne. Malgré un sursaut d’orgueil dans les dernières minutes par l’intermédiaire de Bouallegui sur coup de pied arrêté, puis par Allalah d’une frappe de la tête, le score en resta là grâce à deux belles parades de Sami Hlel. Le CAB n’a qu’à travailler encore et encore pour se mettre à niveau et rattraper ainsi le temps perdu. Le public «jaune et noir» ne peut plus patienter, surtout quand on sait que la limite est pratiquement atteinte…