Accueil A la une Centre de vote d’El Mourouj 1: Voter, c’est décider et choisir

Centre de vote d’El Mourouj 1: Voter, c’est décider et choisir

Finie la campagne électorale, l’heure est au verdict final. Hier, 6 octobre, un scrutin crucial pour l’avenir de la Tunisie, un jour certes pas comme les autres. Reportage au centre de vote d’El Mourouj 1.

Les électeurs se sont rendus aux urnes dès le petit matin pour répondre à l’appel du devoir citoyen : choisir un des trois candidats en lice dans la course à Carthage,  à savoir Ayachi Zammel, Zouhaïer Maghzaoui et le président sortant Kaïs Saïed.

« Un de ces trois prétendants à la magistrature suprême, j’ai dû enfin choisir mon président… », ainsi s’exprime, le doigt trempé dans l’encre bleue, Mehrez, ouvrier quadragénaire, à sa sortie du centre de vote d’El Mourouj 1 où il est inscrit. Il a fini par donner sa voix à qui lui semblait mieux habilité à conduire le pays pour le prochain quinquennat 2024-2029.

Partout hommes et femmes ont repris, hier, le chemin des écoles, transformées pour la circonstance en centres de vote qui se sont parés de leurs plus beaux atours. Aux portes d’entrée, les agents de sécurité veillent au grain.

Un climat de sérénité

11h00, sous un soleil automnal, à l’école primaire Ibn-Mandhour à El Mourouj 1, un des quartiers les plus peuplés de Ben Arous, l’ambiance était visiblement plus qu’ordinaire. « Sans infraction, ni grosses surprises pouvant impacter le déroulement du scrutin », fait remarquer le chef du centre de vote, Ala Eddine Melliti.

Devant les six bureaux de vote que compte ledit centre, il n’y avait ni foule ni longues files d’attente. Pourtant, juge-t-il, « l’affluence était si moyenne que le taux de participation s’élève à environ 6,5 % du nombre total d’électeurs, soit 464 votants sur un ensemble de 7.140 inscrits dans ce centre ».

Le centre est resté ouvert jusqu’à 18h00 pour voir d’autres venir voter, estime-t-il, confiant quant à l’augmentation du taux de participation d’ici la fin de l’après-midi.

Du reste, tout se fait, selon lui, dans un climat de sérénité totale. «Jusqu’ici, tout se  passe bien, du moins au cours de ces premières heures de la matinée. Ainsi, étaient là, des observateurs accrédités, ayant dûment accompli leur mission», ajoute M. Melliti, espérant que les choses iraient beaucoup mieux dans les heures qui suivaient.

Tirer le pays vers le haut

Au sein des bureaux de vote, le matériel électoral est déjà installé (encre indélébile, isoloirs, bulletins de vote..). Et l’équipe de l’Isie chargée de l’opération vérifie, à chaque fois, l’identité de l’électeur, son rang et le bureau de vote dans lequel il est inscrit. Ainsi se déroule le scrutin dans ses différentes étapes.

Voter, en ce jour capital, c’est prendre son destin en main, et croire aux jeunes. Sonia, bachelière, à peine 20 ans, persiste et signe : « Nous devons choisir, nous devons aider notre pays à se relever ». Finalement, elle a voté pour celui qui lui semble être en mesure de remettre de l’ordre public, engager audacieusement les grandes réformes structurelles et tirer le pays vers le haut.

« Il n’y a plus de temps à perdre, il faut agir dans le bon sens, pour le grand bonheur de la Tunisie et des Tunisiens », recommande Mohsen, jeune diplômé sans emploi. Son témoignage se veut un message fort et encourageant à ses pairs. D’autres jeunes ont relevé que l’essentiel est de ne pas laisser pareille occasion passer sans exprimer son avis, au nom de la patrie et de l’histoire.

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