Il est, certes, essentiel de mener des campagnes de propreté dans les grandes artères, qui constituent la vitrine des villes, mais il est tout aussi crucial de ne pas laisser de côté les rues secondaires et les quartiers périphériques qui sont relégués au second plan et sont dans un état alarmant. Cette situation reflète parfaitement l’adage «l’arbre qui cache la forêt» : alors que l’on enregistre la présence de dizaines d’employés municipaux en train de soigner l’apparence des zones centrales, de nombreux endroits, moins visibles, sont laissés à l’abandon et aucun agent municipal n’est présent pour s’occuper de cette tâche. Or, chaque citoyen a le droit de vivre dans un cadre de vie propre et sain. Pourquoi ne pas prendre soin et porter une attention égale à tous les espaces urbains, car négliger ces quartiers et ces rues secondaires qui croulent sous les ordures, c’est perpétuer une inégalité injustifiable en matière de qualité de vie.