Cette valse qui ne fait que commencer risque de s’amplifier.
Cinq clubs : le CAB , EGSGafsa, l’ESMétlaoui, l’USTataouine et enfin l’OB se sont séparés de leurs entraîneurs et ont engagé de nouveaux techniciens.
Ce qui est surprenant est bien cette séparation des Béjaouas de leur entraîneur Nacif Bayaoui qui a pourtant assuré aux « Cigognes »un très bon départ avec quatre victoires (il s’avère que c’est l’entraîneur qui a décidé de changer de cap pour gagner plus !).
Indépendamment de cet aspect, cette valse qui ne fait que commencer risque de s’amplifier. Les réseaux sociaux citent de plus en plus souvent des noms d’équipes huppées qui se préparent à rompre leurs liens avec leurs entraîneurs.
Nul ne connaît les raisons profondes de ces séparations que, parfois, rien ne justifie. Ce qui est certain, c’est que ces tâtonnements sont néfastes et mettent les clubs au-devant de situations peu enviables. Pire que cela, la pression et la tension augmentent. Elles instaurent une ambiance peu propice à l’extériorisation des joueurs qui sont en fait les plus concernés.
Mauvaise préparation
Ces insuffisances ou ces contre-performances ont des raisons qui pourraient s’expliquer techniquement. Elles pourraient être la conséquence d’une mauvaise préparation, entachée d’un retard qui a réduit les prévisions au sein de la programmation prévue pour le début de saison. Elles pourraient également être le fait d’un mauvais calcul de la période de forme ou encore une insuffisance au niveau de la charge de travail effectuée.
Rappelons que rares sont les équipes qui démarrent avec un effectif au complet, de nature à permettre à l’entraîneur ou au préparateur physique de mettre en place un programme homogène qui tienne la route.
Certaines équipes attendent le démarrage de la préparation, d’autres se proposent de recruter des éléments pour former leur onze type. Cela débouche sur un travail emprunté et que l’on finit par payer lors des premières sorties.
Malheureusement, la patience est une des qualités les moins partagées dans ce football qui ne jure que par les résultats. L’entraîneur est souvent le bouc émissaire qui paye l’absence d’organisation et l’indisponibilité d’une ossature de départ valable avec laquelle on peut entamer un programme de préparation qui se respecte. A se poser la question à propos de la personne qui endosse la responsabilité de ces manquements, que l’on finit par rejeter sur l’entraîneur, alors que le coupable est ailleurs.
Comme quoi, la valse continuera avec tous les litiges et les répercussions financières que cela implique, en l’absence d’une structure qui protège et fixe les attributions de chacun.