CSS : Interdit de caler !

 

Le CSS n’a pas droit à l’erreur dans ce premier virage crucial de début de saison

Après 4 journées,  c’est sans doute un peu trop tôt pour faire un premier bilan dans un long championnat qui s’étalera sur 30 matches. Le CSS a inauguré la compétition avec un nul en déplacement à Gabès face à l’ASG, avant de signer une victoire sur l’USBG. Puis, il y’a eu le coup d’arrêt contre la JSO avant  le sursaut face à El Gawafel de Gafsa par 2 buts à 0. Ce n’est pas exceptionnel comme début mais ce n’est pas alarmant aussi. Mais les choses sérieuses commencent avec les rencontres contre les adversaires de gros calibre. Premier grand écueil à surmonter aujourd’hui à Rades: Un Club Africain tout feu tout flamme. Rien à voir avec celui que les Sfaxiens, sous la houlette de Mohamed Kouki, ont battu la saison écoulée dans cette même arène par 3 buts à 1. L’enjeu pour les hommes du Portugais Alexander Santos sera donc de réduire cet écart conséquent de 5 points par une victoire. Mais cet objectif ne sera pas facile à atteindre. Le premier à en être conscient est le coach des Noir et Blanc qui sait qu’il joue gros dans ce déplacement à hauts risques. Alexander Santos n’est pas le seul à sentir ce classico peser lourd sur ses épaules. Le comité  directeur est également sous forte pression. Une défaite remettrait pratiquement en question son grand projet de retour du CSS parmi les grands La nouvelle DNA n’a pas été épargnée avec le rejet catégorique de la désignation de l’arbitre Mahrez Melki pour ce match clé pour «tous ses antécédents fâcheux avec le club de la capitale du Sud». En parallèle,  une prime «royale» a été promise aux joueurs pour se surpasser et donner le meilleur d’eux – mêmes.

Dahmen dans les buts ? 

Premier atout sur lequel semble tabler le staff sfaxien, ce serait de sortir la carte Aymen Dahmen dans les buts à la place de Sabri Ben Hassen. L’expérience de l’ex-portier numéro un de la sélection pourrait servir à donner une bonne dose de confiance au groupe dans un stade de Radès surchauffé. Sans doute avec une charnière à trois (Kouamé, Nasraoui , Ayouni) pour verrouiller l’axe, deux latéraux (Derbali et Baccar) pour bloquer les couloirs, un milieu à quatre avec deux demis-sentinelles (Pedro Sá et Gaoussou Traoré) et deux ailiers de percussion (Dhaoui et Zaidi) et une seule pointe en attaque au départ, soit Rubin Hebaj, grand gabarit efficace dans les duels aériens soit Amor Ben Ali, grand chasseur de buts comme en témoigne sa dernière performance avec l’équipe nationale U 20, soit encore Amanallah Haboubi qui est un habitué des grands chocs.

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