• 9 morts, dont un enfant.
• Le président égyptien propose une trêve de deux jours dans l’enclave palestinienne pour libérer quatre otages
SYNTHESE — Au moins neuf Palestiniens, dont une enfant, ont été tués hier dans une frappe sioniste sur une école transformée en abri pour personnes déplacées aux abords de la ville de Gaza, dans le nord de la bande de Gaza, ont annoncé les secours.
La frappe sur l’école Asmaa, située à l’intérieur du camp de réfugiés d’al-Chati, a également fait plusieurs blessés et les victimes ont été transportées à l’hôpital al-Chifa de la ville.
Contactée par l’AFP, l’armée d’occupation a indiqué «vérifier» l’information.
«Nous avons vu un (avion de chasse) détruire l’école où vivaient des gens et des enfants» qui «ont été déchiquetés» par l’explosion, a raconté à l’AFP un témoin, Thaer Al-Rantisi.
L’école abritait «un grand nombre de gens ayant fui la région de Jabalia et le nord de la bande de Gaza» où l’armée d’occupation mène une offensive contre le Hamas, a expliqué Hussein Mohsen, responsable des services d’ambulances au sein des secours de la ville.
«Ce n’est pas la première fois que les avions israéliens visent des écoles», a-t-il ajouté.
De nombreux civils ayant fui les combats qui ravagent le territoire assiégé ont trouvé refuge dans des écoles. Mais plusieurs ont été la cible de frappes, l’armée sioniste accusant le mouvement de la résistance palestinienne de se cacher parmi les réfugiés et d’utiliser les bâtiments comme des centres de commandement, ce qu’il dément.
Le nord de la bande de Gaza est actuellement le théâtre d’importants combats et bombardements entre l’armée et les combattants du Hamas qui, selon elle, s’y regroupent pour reconstituer leurs troupes après plus d’un an de guerre.
L’armée a d’abord encerclé Jabalia et appelé la population à évacuer vers le sud, mettant en place des points de passage pour contrôler les habitants. L’opération a été ensuite élargie sur une zone comprenant la ville de Beit Lahia, plus au nord, et ses environs.
Depuis le début de l’opération à Jabalia, environ 45.000 personnes ont quitté la région pour se réfugier plus au sud, dans et autour de la ville de Gaza, a précisé vendredi l’armée.
Enfin, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a présenté hier une proposition de trêve de deux jours dans la bande de Gaza pour libérer quatre otages retenus dans le territoire palestinien, qu’il présente comme un premier pas vers un « cessez-le-feu complet ».
M. al-Sissi, dont le pays est l’un des médiateurs dans la guerre entre le Hamas et l’entité sioniste dans le territoire assiégé, a proposé « un cessez-le-feu de deux jours durant lequel quatre otages seraient échangés contre des prisonniers » détenus par l’entité sioniste avant d’engager « sous dix jours des négociations » en vue d’un « cessez-le-feu complet et de l’entrée de l’aide humanitaire », a-t-il déclaré au Caire.
La Presse de Tunisie avec agences