Les Cabistes ont arrêté la spirale des défaites en déplacement.
Défaits à Tataouine puis au Bardo, les camarades de Allalah ont ramené un point de Radès contre l’EST lors de leur 3e déplacement de la saison. Un nul largement mérité au vu du volume de jeu développé et des conditions dans lesquelles s’est déroulée la rencontre. En effet, il y a de longues semaines voire de longs mois en championnat qu’on n’avait plus vu un CAB aussi généreux dans l’effort. Critiqués par leurs fans pour les déceptions sans cesse renouvelées en ce début d’exercice, les Bizertins se sont dépensés à fond samedi dernier contre les Espérantistes de Tunis, mettant ainsi fin au doute qui a commencé à s’installer au sein la large famille cabiste. Tenir en échec un quelconque adversaire dans son fief était devenu un pari difficile à réaliser pour le CAB, tellement il rentre après chaque déplacement bredouille à la maison. Rien que pour cette dernière raison, ce match nul a le goût d’une victoire. Voilà pour le résultat ! Maintenant, s’agissant du jeu, on retiendra particulièrement la bonne organisation défensive où Guesmi, Akermi, Allalah et Seydi ont su tenir en respect les attaquants espérantistes. Leur engagement physique dans les interventions a permis à ce compartiment de jeu d’être compact et par voie de conséquence de repousser le danger plus ou moins facilement. Malgré le fait qu’ils ont évolué dans un terrain relativement spacieux, ils ont su fermer les espaces devant leurs adversaires directs aussi bien dans le couloir droit que gauche. Cette belle prestation est-elle le signe d’un déclic ? Dans tous les cas, c’est ce qu’espèrent entraîneur et président du club. Le prochain match contre l’ESZ, en déplacement, sera le véritable instrument de mesure.
Krir, l’homme du match…
Le keeper du CAB s’est distingué de belle manière. Achraf Krir, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a montré qu’il n’était jamais aussi fort que lorsqu’il se trouvait dans la difficulté. Après les sorties hasardeuses lors de certains matches qui ont coûté des points à son équipe, contre l’EST, il était sûr dans ses interventions. En outre, il a réalisé des arrêts déterminants grâce à des réflexes qu’on lui connaît. Il a été pour beaucoup dans cette mini-performance. En un mot, il a été tout simplement l’homme du match, contrairement à l’homme en noir qui était controversé dans son appréciation du jeu.
Absence d’un «joueur-station» !
Si la défense a joué son rôle comme il se doit, l’attaque n’était pas tranchante dans les derniers 30 mètres. A chaque récupération du ballon, le CAB le perdait rapidement. L’absence d’un joueur qui sache «tenir» un ballon et le couvrir efficacement à l’entrejeu ou devant n’a pas aidé à la concrétisation du peu d’occasions créées. Ce «joueur-station» manque terriblement à l’équipe cabiste. Et pourtant, la saison passée tout le monde a prédit un bel avenir à Iyed Mideni pour tenir ce rôle. Qu’en pense le staff technique ? La balle est désormais dans son camp.