Deux matches restants, il fallait être rationnel pour décider. C’était inévitable comme choix.
Le monde de notre football était en effervescence. LA FTF devait désigner le successeur de Faouzi Benzarti. Les noms supposés en pourparlers avec le Comité de normalisation fusaient de partout. On a même affirmé que Marc Wilmots, l’ex sélectionneur de la Côte d’Ivoire, était sur le point de concrétiser, mais il n’en fut rien.
Le Comité de normalisation à la FTF a eu la prudence et la sagesse de s’en tenir à son rôle de gestionnaire désigné et provisoire pour diriger la fédération et d’éviter de prendre des décisions de nature à l’engager contractuellement avec un entraîneur dont le profil ne plairait pas au futur Bureau Fédéral, appelé à prendre le relais au terme de l’assemblée générale.
Logique et prudente
Cette décision est aussi logique que prudente. Elle est d’autant plus importante qu’elle limite la mission de Kais Yaâcoubi aux rencontres qui restent à jouer. Une mission délicate mais le duo consolidé mis en place sait à quoi s’en tenir. Nous pensons sincèrement qu’ils pourront s’en tirer. A la condition que les joueurs s’y mettent sérieusement. C’est la raison pour laquelle il faudrait veiller à soigner le choix.
Ceux qui ont levé le pied, démotivés par la situation que vit la fédération, n’ont plus rien à faire. L’équipe de Tunisie a besoin de guerriers qui sont toujours prêts à monter au feu sans discuter. Des hommes, des vrais, qui paient de leur personne sans tricher.
Il y en a et ce sont des éléments qui n’ont à leur disposition aucune machine de propagande qui leur forge une envergure qui les dépasse. Qui sont-ils et que représentent-ils par rapport à ceux qui ont écrit l’histoire de notre football? A dire vrai, plus d’un a profité des parcours de cette équipe pour soigner son CV et s’affirmer au niveau de son club.
A quelque chose malheur est bon, dit-on. C’est l’occasion de démontrer que l’équipe de Tunisie possède des éléments prêts à défendre ses couleurs. En attendant un retour à la normale qui ne saurait tarder.