Au moins 7 morts
SYNTHÈSE — Une frappe sioniste sur Haret Saïda a fait au moins sept morts, selon des informations récoltées par le correspondant du quotidien libanais «L’Orient-Le Jour», qui fait également état de 20 blessés.
Ce raid aérien, lancé peu avant 18h (locales), a détruit trois bâtiments résidentiels faisant face au complexe Sayyed al-Chouhada, situé à quelques centaines de mètres d’une caserne de l’armée libanaise et abritant des déplacés. Cette attaque n’avait pas fait l’objet d’un avertissement de l’armée sioniste au préalable.
C’est la deuxième fois que Haret Saïda, un faubourg chiite de la grande ville du Liban-Sud, situé à une soixantaine de kilomètres de la Ligne bleue, est pris pour cible depuis le début de la guerre. Dimanche dernier, une frappe de drone sioniste sur la zone a fait huit morts et 25 blessés.
Les hôpitaux de la ville de Saïda ont lancé un appel annonçant qu’ils avaient urgemment besoin d’unités de sang de tous les groupes sanguins.
L’armée libanaise a mis en place un cordon de sécurité pour faciliter l’arrivée des équipes de secours et d’ambulance et pour préserver la sécurité des citoyens.
Incursion de chars sionistes en profondeur près de Khiam
Des chars sionistes ont mené mardi dans le sud du Liban leur incursion la plus poussée depuis le début de la guerre, arrivant aux abords de la localité de Khiam, à environ six kilomètres de la frontière, a annoncé l’agence de presse officielle libanaise Ani. « Un grand nombre de chars de l’armée d’occupation israélienne » se sont postés sur une colline à l’est de Khiam, a précisé l’agence.
L’armée sioniste a lancé le 30 septembre une offensive terrestre contre le Hezbollah, parallèlement à d’intenses frappes aériennes sur plusieurs régions du Liban.
Dans deux communiqués, le Hezbollah a annoncé avoir lancé une salve de roquettes sur des troupes sionistes au sud de Khiam, puis avoir visé à l’aide d’obus d’artillerie et de roquettes des soldats au sud-est de cette localité.
Depuis le début de son offensive terrestre, l’armée sioniste a effectué des incursions dans plusieurs villages frontaliers au Liban, dynamitant des maisons et affirmant détruire des tunnels du Hezbollah, avant de se retirer.
Dans le même temps, l’armée sioniste mène des frappes sur le sud et l’est du Liban, ainsi que sur la banlieue sud de Beyrouth, bastions du Hezbollah pro-iranien.
Depuis le début de ces frappes intensives le 23 septembre, plus de 1.700 personnes ont été tuées, selon un décompte de l’AFP basé sur les données du ministère libanais de la Santé.
Khiam, une grosse bourgade du sud du Liban, abritait à l’époque de l’occupation sioniste une prison gérée par l’Armée du Liban sud, une milice supplétive de l’entité sioniste.
Les troupes sionistes s’étaient retirées de la région en mai 2000, sous les coups de boutoir du Hezbollah, après 22 ans d’occupation.
Un soldat sioniste tué aux combats
De son côté, l’armée sioniste a officialisé la mort d’un de ses réservistes qui a succombé à ses blessures subies lors de combats au Liban-sud, selon le média sioniste «Haaretz».
Le nombre total de soldats sionistes tués depuis octobre 2023 s’élève désormais à 777, d’après Reuters. En ce qui concerne le bilan des pertes sionistes au Liban-sud, les médias sionistes ont fait état de la mort de 32 soldats sionistes dans le cadre des combats avec le Hezbollah depuis le lancement de l’offensive terrestre sionistes au Liban-sud.
En revanche, le parti chiite a affirmé de son côté avoir tué 70 soldats sionistes et blessé 600 autres, depuis le début de la guerre, le 8 octobre 2023.
Enfin, selon le bilan quotidien publié par le ministère libanais de la Santé, 77 personnes ont été tuées et 180 autres blessées avant-hier. Cela fait porter le bilan de l’agression sioniste contre le Liban depuis le début de la guerre le 8 octobre 2023 à 2.787 morts et 12.772 blessés.
La Presse de Tunisie avec agences et médias