Au moins 102 Gazaouis tués en 24 heures, selon le ministère palestinien de la Santé
SYNTHÈSE — Un responsable du Hamas a affirmé hier que le mouvement palestinien n’avait pas reçu de proposition officielle pour une trêve dans la bande de Gaza mais qu’il étudierait toute proposition si elle intégrait un retrait sioniste du territoire.
«Nous n’avons pas officiellement reçu de proposition globale. Nous sommes prêts à discuter de toute idée ou proposition qui nous est présentée, pourvu qu’elle mène à la fin de la guerre et à un retrait de l’armée de Gaza», a dit à l’AFP ce responsable, sous couvert d’anonymat.
Il a accusé le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, d’empêcher les avancées sur un cessez-le-feu pour mener une politique de «génocide, nettoyage ethnique et de déplacement de population» en profitant de l’absence de pressions des Etats-Unis.
«Nous avons dit aux médiateurs que le Hamas est prêt si (l’entité sioniste) accepte un cessez-le-feu, un retrait complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés dans leurs foyers à Gaza, y compris dans le Nord, l’entrée de suffisamment d’aide pour notre peuple et un accord d’échange sérieux sur les prisonniers» palestiniens détenus par l’entité sioniste, a-t-il dit en référence aux conditions répétées par le mouvement depuis le début de la guerre dans le territoire.
Avant-hier soir, le Hamas a confirmé dans un communiqué avoir tenu des réunions concernant la demande des médiateurs de discuter de «nouvelles propositions pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers».
Les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte tentent depuis des mois de parvenir à une trêve couplée avec la libération des otages détenus à Gaza depuis l’attaque d’une ampleur sans précédent du Hamas sur le sol sioniste, le 7 octobre 2023.
Le chef du Mossad (renseignement extérieur sioniste), David Barnea, le directeur de la CIA, William Burns, et le Premier ministre qatari ont discuté à Doha dimanche et lundi d’une proposition de trêve de «moins d’un mois», selon une source proche des discussions.
«Les responsables américains pensent que si un accord de court terme peut être conclu, cela pourrait conduire à un accord plus permanent», a affirmé à l’AFP cette source.
Le ministère palestinien de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé hier un nouveau bilan de 43.163 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec l’entité sioniste il y a plus d’un an.
Au moins 102 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 101.510 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.
La Presse de Tunisie avec agences