Le taux de croissance économique, qui devrait atteindre 1,6% en 2024, contre 0,3% en 2023, est « insuffisant » pour surmonter les différents défis économiques mais reste tout de même « respectable », a observé Samir Abdelhafidh ministre de l’Economie et de la Planification, lors d’un débat organisé, jeudi, à l’occasion de la séance plénière inaugurale de la 2e session parlementaire du Conseil national des Régions et des Districts (CNRD).
Selon lui, les chocs extérieurs auxquels est confrontée la Tunisie, dont les impacts de la pandémie de Covid-19 et les perturbations géopolitiques régionales et internationales, sont à l’origine de ce «modeste» taux de croissance.
Et d’ajouter que ces perturbations ont entraîné une hausse «considérable» des prix de l’énergie, des matières premières et des produits de base.
Le ministre a, par ailleurs, mis l’accent sur les efforts déployés en vue de maîtriser l’inflation dont le taux a atteint 6,7% en septembre 2024 contre 9% durant la même période l’année écoulée.
La Banque mondiale (BM) a récemment, revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour la Tunisie, à 1,2% en 2024, contre 2,4% annoncé au mois d’avril 2024. En 2025, la croissance du PIB de la Tunisie devrait se situer à 2,2%, selon son rapport semestriel sur la situation économique dans la région MENA, intitulé « Croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », publié, le 16 octobre courant.