Le Hezbollah prépare des funérailles mémorables pour son leader, Hassan Nasrallah, tué il y a deux mois dans une frappe israélienne.
Lors d’une déclaration en marge d’une visite médiatique à Beyrouth, Mahmoud Qomati, un haut responsable du mouvement, a révélé que ces funérailles seraient non seulement populaires, mais aussi officielles, en hommage à l’influence majeure du chef du Hezbollah sur le Liban et la région.
« Nous avons retardé cette cérémonie afin de rendre un dernier hommage digne de la stature de Nasrallah », a expliqué Qomati.
Le mouvement chiite libanais, qui considère son leader comme un symbole de la résistance contre l’agression israélienne, veut que ces funérailles illustrent l’importance de son héritage et de son engagement envers la lutte pour la souveraineté du Liban.
La décision de reporter l’événement n’est pas anodine. Elle s’inscrit dans un contexte régional tendu, où la trêve récemment instaurée entre le Hezbollah et Israël est perçue par le groupe comme une victoire stratégique.
Selon le Hezbollah, cet accord met en lumière un tournant décisif dans les combats marque un tournant dans le rapport de forces au Moyen-Orient, contraignant Israël à reconsidérer ses ambitions dans la région.
Pour les partisans de Nasrallah, ces funérailles sont l’occasion de célébrer un homme qui, depuis des décennies, incarne l’idée d’une résistance farouche face à un ennemi jugé impitoyable.
La cérémonie devrait rassembler des milliers de Libanais et de sympathisants venus des quatre coins de la région, tous unis par la mémoire d’un leader qui a marqué l’histoire du Liban et redéfini les contours du conflit avec Israël.
Les autorités israéliennes, de leur côté, restent silencieuses sur les développements entourant la mort de Nasrallah et les commémorations qui suivront. Cependant, la tension palpable entre les deux camps ne laisse guère de place à l’optimisme quant à l’évolution des relations entre le Liban et Israël.