La lourde défaite lors de la première journée devant les Angolaises par un écart de 13 buts reflète leur supériorité
Le championnat d’Afrique des nations féminin a été lancé en 1974 en Tunisie. Il réunit, bien sûr, les meilleures équipes africaines féminines de handball. La compétition avait lieu tous les deux ans depuis 1992. Jusqu’en 2014, la compétition se déroulait en même temps que le tournoi masculin.
Avec 15 titres remportés dont 12 des 13 dernières éditions, l’Angola domine nettement la compétition, suivie du Congo.
Ce championnat africain 1974 a vu l’équipe tunisienne s’approprier le premier titre. Elle le conservera devant l’Algérie en 1976, pour le perdre en 1981.
Les nations du sud-Sahara commencèrent par s’imposer, aidées il est vrai par un physique plus prononcé et un jeu aussi viril qu’efficace, surtout en attaque.
L’apparition de l’Angola sur la scène a inauguré une nouvelle ère.
Les équipes maghrébines ont perdu pied, complètement dépassées par le jeu plus dense de ces deux formations d’Afrique centrale.
L’écart qui choque
La première sortie de l’équipe de Tunisie n’a pas été concluante dans ce championnat d’Afrique. Avec treize buts d’écart (36/23), la messe était bel et bien dite. L’équipe nationale tunisienne était pourtant l’adversaire le plus redouté de son homologue angolaise.
Au vu de la compétition féminine, et du niveau général de nos compétitions, le résultat semble logique. Mais c’est en fait l’écart qui choque. Encaisser trente-six buts en soixante minutes de jeu, cela signifie que la défense tunisienne n’a pas fonctionné comme il se devait. Côté attaque, le contrôle du ballon n’a pas été correctement appliqué, bien que nos filles aient réussi à passer vingt-trois buts face à une formation favorite pour le titre. Il aurait sans doute fallu priver les Angolaises du ballon, pour leur donner moins de chance de faire prévaloir leurs qualités.